Islande Road Trip: Snaefellsnes et Stykkisholmur

C’est la suite de: Islande Road Trip: Godafoss et Geysir

Notre maisonnette d’été offre tout confort, particulièrement grâce à un jacuzzi à l’extérieur (oui, dans la neige, sur la terrasse… mais chauffé, je vous rassure). Maillots de bain et bières Viking à la main, on se tasse dans le tub et on fait passer la soirée doucement.

Notre « maisonnette d’été » est sise là, au milieu.

Quelqu’un, un jour, m’a demandé: « Les aurores boréales font-elle du bruit? ». Oui, elles en font beaucoup: « Ahhhhhhhhhhh une aurore boréale! » « Ohhh » « Vite! Les appareils photo! ». C’est ça, le bruit que fait une aurore boréale. Bref, j’ai enfin eu la chance de voir ma toute première aurore boréale.

Le lendemain aux aurores (soit vers 11 heures du matin, en cette saison) nous reprenons la route.

Le soleil se lève doucement et l’on se croirait sur la lune.

De ma petite fenêtre d’auto

Stykkisholmur et ses pêcheurs (à plumes ou sans)

Le lendemain, nous partons à la rencontre de la jolie ville portuaire de Stykkisholmur. Je ne sais pas trop pourquoi ou comment nous sommes arrivés là, mais je me laisse guider aujourd’hui. Après tout les amis qui m’accompagnent ont tous déjà passé plus d’un an ici, en Islande.

Je ne sais pas si cette petite ville de pêcheurs figure sur les cartes touristiques, mais je constate rapidement que, si elle n’y était pas, il s’agirait d’une grosse erreur. Ses maisonnettes colorées clairsemées autour d’immenses allées illustrent un luxe tout islandais: celui de la place, de la place à n’en plus finir.

La drôle d’église batmanesque de Stykkisholmur (1980)

On retrouve tous les habitants à la station d’essence du coin, à faire la queue pour un de ces looongs cafés à l’américaine, à disposition des clients dans un grand thermos. Le pit stop existentiel par ces temps frisquets. Dehors, le phare, le paysage vallonné de la côte et les bateaux de pêcheurs signalent que la vie ne s’arrête pas malgré les températures.

Un eider à duvet mâle

Snaefellsbaer

Pour terminer cette journée en beauté (mais c’est sans doute un pléonasme, en Islande), nous nous offrons une courte randonnée sur la péninsule de Snaefellsnes.

C’est déjà la fin de notre séjour qui approche: un avion nous attend pour rejoindre le continent. L’Islande va me manquer, je le sais. Mais quand vais-je pouvoir y remettre les pieds? Je rêve de venir m’y perdre durant un autre hiver et de n’y faire qu’y rouler et écrire…

À bientôt, ma chère Islande!

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Par Corinne Stoppelli

Je suis Corinne, un petit oiseau libre. Sans domicile fixe depuis 2010, je sillonne la planète à la recherche d'inspiration et de points de vue différents. Sur Vie Nomade, je partage mon regard sur le monde, le temps et le changement, d'une plume sincère et d'un objectif curieux et ouvert. En savoir plus?