Road trip de Porto à Faro: le Portugal, ses villages, ses côtes et ses cigognes
Je m’apprête à entamer mon quatrième déménagement à Berlin. J’ai les nerfs tellement à bout que je n’arrive même pas à réaliser ce départ. J’en prends pleinement conscience quand je me fais brutalement éjecter sur les passants du bus qui relie l’aéroport au centre de Faro. La fille qui me ramasse pense que je ne parle pas Français: elle me jette un regard noir et dit à ses copines « Elle m’a complètement explosé ». J’aurais autant aimé ne pas avoir volé comme si c’était la fin de ma vie, je t’assure. Une dame du coin me touche gentiment le bras et m’invite à m’asseoir avec un regard compatissant. Je fonds dans un bain de larmes. C’est ridicule, mais quelque part ça fait du bien.
Malgré la grève de nos amis les contrôleurs aériens de Marseille, cette première étape se termine avant le coucher de soleil et me laisse le loisir de savourer (mais trop peu) Faro. Mais avant cela, un peu de contexte.
Jour 1 – Goûter à Faro
En 2013, je suis tombée amoureuse du Portugal de manière tout à fait irrationnelle: je n’en avais vu qu’une fraction, soit Porto. En plein choc culturel inversé (le retour en Europe après deux ans d’Asie), je partais complètement blasée avec dans la tête l’idée « Bah, encore une ville européenne comme les autres ». Et pourtant, cinq jours seulement à arpenter ses rues avaient fait couler l’encre à flots, réveillant en moi des sensations inouïes, quelque chose proche d’un coup de foudre auquel on n’a pas vraiment envie de croire. Un de ces trucs hormonaux qui ne pourraient que mal se terminer. Alors on tourne la page.
Cinq ans plus tard me voilà de retour au Portugal. Dieu sait que j’en ai vues, d’autres villes européennes, d’autres montagnes incroyables, d’autres îles perdues dans le Pacifique. Mais rien de tout cela ne m’a arrêté comme les ombres roses de Faro, comme les deux couples de cigognes qui ont niché de manière tout à fait symétrique sur la petite église de quartier, comme ce petit train dont les rails lèchent la mer, ou encore comme Ria Formosa, l’immense lagon qui ponctue l’horizon de ses crêtes de sable.
Sans but, je me perds dans les ruelles que je ne sais pas comment aborder. Je n’ai sur moi qu’un sac à main microscopique et je me sens aussi légère qu’une abeille. J’avais pensé trouver la mer, m’asseoir face à elle, y verser toutes les larmes de mon corps et me dire « Voilà, ça c’est fait ». Puis passer à autre chose. Mais ça ne s’est pas fait, parce qu’au bord de la mer il y avait ce fameux train, il y avait tous ces petits bateaux à moteurs blindés de jeunes, le sourire collé aux lèvres, il y avait le contre-jour caressant les petits couples en vacances et puis il y avait ces cigognes, partout, qu’on aurait pu prendre pour des sculptures avant d’entendre leur drôle de tacatacatac. Et le fumet des calamars et poulpes grillés qui te tire de ruelle en ruelle, les pavés luisants, une rose du vent qui brille, face à la mer, le calme des ruelles alors qu’il est samedi soir, quelques azulejos ici et là, des sourires, des chats sur les toits.
Jour 2 – Les vieux murs de Faro, et un train pour Porto
Les jours de trains sont une célébration silencieuse dans mon cerveau. D’aucuns, très observateurs, pourraient voir la joie poindre sur ma peau.
Je vous écris donc dans l’ombre fraîche de mon train qui est pour l’instant à l’arrêt dans la petite gare de Faro. Départ dans dix minutes (15:05), arrivée prévue autour des 20 heures à Porto, où je serai récupérée par les parents.
Ce matin je me suis baladée dans les ruelles de Faro pour la deuxième fois, l’objectif à la main. Avec le burn-out, je n’avais pas retouché à mon appareil depuis déjà sept mois. Parfois, dans mes rêves (ou plutôt, mes cauchemars) je me perdais sur ses boutons, plus capable de viser, plus capable de rien. Je suis donc soulagée de savoir qu’il n’en est rien. Comme le vélo, cette science m’est restée dedans. Voici un tout petit aperçu de la ville… pour l’instant.
Je partage aussi quelques instantanés avec vous dans mes stories Instagram. Si vous êtes plutôt blagues grossières que mélancolie, passez donc me voir raconter des conneries sur @vienomade.
Jour 3 – Porto, Aveiro et Bussaco
Mon (long) trajet en train s’est déroulé dans le calme le plus parfait des campagnes portugaises. C’était beau d’entrer à nouveau à Porto et de croiser tous ses ponts d’une manière différente, de survoler le Douro.
J’ai été accueillie à la gare par mes parents qui semblaient un peu au bout de leur vie (c’est de famille, le dépassement). On est allés manger, à l’heure du sud (tard quoi) dans une brasserie branchée de Porto. On avait envie d’un truc léger mais je n’ai pas pu résister à une demi francesinha (une demie, allez, ça va aller quoi) qui était en réalité un repas complet que je n’aurais jamais (vraiment jamais) pu terminer.
Le lendemain nous avons pris la route pour notre première étape, Aveiro, surnommée la Venise du Portugal. Ils y sont allés à fond, avec leurs gondoles géantes à touristes. Mais je n’ai d’yeux que pour ses azulejos multicolores et, plus loin, sur la plage de Costa Nova, ses célèbres maisonnettes rayées, couchées entre les vents et les dunes. Le vent est si fort, sur le sable: il rend l’air presque froid, comme si on avait changé de latitude en quelques secondes.
Pour la nuit, je voulais surprendre mes parents avec quelque chose de magique. Quand j’ai vu le Palace de Buçaco, j’ai cliqué plus vite que mon ombre. Vous verriez la bâtisse! C’est un lieu vraiment spécial, de ceux qu’il est impossible d’oublier. C’est dormir dans un château, dans une histoire… Dommage que les équipements des chambres étaient vétustes: pour une toute première nuit en palace, j’aurais aimé qu’ils puissent avoir un peu plus d’étoiles dans leurs yeux. Mais ne nous arrêtons pas à l’idée d’un luxe vain… Enfin si, allez, parce que des fois ça fait juste plaisir de rêver. La coupe de champagne pour le petit-déjeuner? Je connais une maman qui l’a adorée.
Jour 4 – Monsanto
Voyager avec mes parents, c’est un peu le bordel: le rythme est, disons, différent. Et bien qu’on ait prévu de la marge, parfois le planning est complètement explosé et l’on se retrouve face à la frustration de ne pas pouvoir leur faire profiter pleinement d’endroits qui ne sont, somme toute, pas facilement accessibles.
Cette journée que j’avais particulièrement peaufinée en raison du nombre considérable de kilomètres à parcourir s’est déroulée un peu sur les chapeaux de roues. Il faut en effet parcourir environ 180km pour rejoindre Monsanto depuis Bussaco, puis environ 150km pour atteindre Marvão. L’idée n’était pas de bouffer deux villages à l’autre bout du Portugal en un jour, mais simplement d’aller déjà passer la nuit au dernier (Marvão, si vous avez suivi!) afin de s’y réveiller et d’y passer une matinée sympathique. Mais en raison du retard pris, la visite de Monsanto s’est faite un peu sur les chapeaux de roues, qui plus est sous un soleil tapant qui a abattu toute la petite famille (notez que j’ai la crève depuis trois jours, c’est pour ça que, si vous me suivez sur Instagram, vous ne m’entendez pas parler).
Bref, Monsanto est un petit village de pierres perché sur une colline. Et quand je dis pierres, je pèse mes mots.
Jour 5 – Marvão
Marvão, le village littéralement perché dans les nuages. Une pure merveille… Mais peut-être pas au mois de juin. L’image ci-dessous relate non pas d’un objectif dégueulasse, mais plutôt d’une horde d’insectes ayant pris l’ascenseur direct depuis les enfers. Kid you not, ces trucs là formeront de grotesques nuées sans une once de considération pour votre existence et, dans nos pires cauchemars, ils pourraient s’agglutiner pour former un monstre géant dévoreur d’humains… Les copains perce-oreilles (volants, bien sûr) sont aussi de la partie. En vérité, les petites bêtes m’enchantent généralement plus qu’elle ne m’énervent, mais ici, avec le rhume qui me bouchait le nez je ne pouvais que respirer… par la bouche. Bref, ne visitez surtout pas Marvão au moins de juin avec un rhume.
Tout ce petit monde disparaît néanmoins au soir, rendant l’observation d’un coucher de soleil divin tout à fait normale, voire extrêmement plaisante. Reconsidérez donc si vous souhaitez la voir malgré tout en juin: il suffit d’y être à la bonne heure ;)
Jour 6 – Lisbonne
Une journée pour voir Lisbonne, c’est évidemment bien trop court. Mais on fait avec ce qu’on a, et on profite surtout de l’appartement que l’on a loué pour trois nuits dans le quartier d’Ajuda, près de la célèbre Tour de Belém: mine de rien, ça fait du bien de retrouver un semblant d’habitudes, ne serait-ce que pour quelques jours.
Nous nous sommes donc baladés tout l’après-midi dans le quartier de l’Alfama, qui monte descend, me rappelant Porto encore. C’est un entrelacs de ruelles que l’on prend au hasard et qui débouchent soit sur une vue incroyable, soit sur un cul-de-sac ennuyeux. Lisbonne semble être un jeu de piste des plus amusants, surtout pour une photographe.
Jour 7 – Parc naturel de Sintra-Cascais
Il y a mille merveilles architecturales à admirer autour de Sintra. Mais je me laisse tout ça pour la fois où je reviendrai dédier plus de temps à Lisbonne (qui sait quand, mais ça se fera). Puisqu’on a notre voiture de location à disposition, autant en profiter pour aller là où il nous serait plus difficile d’accéder.
Le premier ravissement n’est pas des moins fréquentés: il s’agit du Cabo de Roca, le point le plus occidental du continent européen. Je me ronge un peu les sangs en voyant les nombreux touristes passer outre les barrières de sécurité pour prendre des selfies… Je ne sais pas s’ils ne sont pas capable de lire le panneau (langue) ou s’ils sont complètement inconscients. J’ai dans la tête des scénarios de drames avec des chutes rebondissantes sur les falaises (au ralenti, s’il vous plaît) dont je me passerais bien.
Nous continuons la route vers le petit village de Azenhas Do Mar. Le bleu, les pêcheurs, l’écume qui s’éclate avec force sur les immenses falaises: tout est là, tout communique. J’aimerais voir l’eau entrer dans la piscine naturelle, mais les éléments ne sont aujourd’hui pas suffisamment déchaînés. Je décide de ne pas m’y baigner, me réservant pour l’étape suivante: la plage de Magoito.
Mon ami l’Atlantique, on finit toujours par se retrouver. Tu m’intimides un peu par ta fraîcheur et puis je me dis toujours « Mais non, Corinne, voyons, tu te baignes dans l’eau gelée des rivières de montagnes: l’Atlantique, ce n’est rien ». Mais ce n’est jamais vraiment rien, c’est une délicieuse torture à chaque fois. C’est comme manger très piquant, on survit toujours et l’on se sent plus fort pour quelques instants. Je m’assied sur l’agréable tapis de mousse qui recouvre les rochers qui mènent à l’océan, et je prends simplement l’air du sel et la douceur du sable sous mes pieds.
Jour 8 – Mon moulin pour la nuit
Je vous écris d’un moulin… Bon allez, j’exagère un peu: d’en face du moulin, mais ça me va très bien! Après des kilomètres de nature à l’heure du coucher du soleil (que c’est beau, tout était brillant, doré, les champs, les blés, les feuilles au vent), nous séjournons à Moinhos do Paneiro, une auberge rurale qui a son verger, ses herbes, ses milles fleurs… Et même sa jolie piscine avec vue 100% champêtre!
Je vous écris de ma petite terrasse en face du moulin, donc, où je me fais bouffer par les moustiques (c’est la campagne, c’est la vie) avec un plaisir un peu masochiste. Je n’arrive pas décrocher du bruit des feuilles et du moment privilégié que je peux passer avec moi-même, à écouter les criquets dans la fraîcheur de la nuit. Dans quelques instants, je retournerai dans la maisonnette à écouter le gentil blabla de mes parents qui organisent mille choses inorganisables pour le lendemain. Je les laisse se démêler, moi j’ai terminé l’itinéraire: ça va claquer (comme le reste, d’ailleurs)!
Et sinon, aujourd’hui nous sommes passés par le Parc Naturel de l’Arrabida, la Réserve Naturelle de l’Estuaire du Sado (mais sans aller voir ses célèbres dauphins!) et le lagon de Santo André. En quelques photos…
Jour 9 – Les cigognes de Cabo Sardão
Hier, mine de rien, on a fait pas mal de route. J’ai tenté de calmer le jeu jusqu’à la fin du séjour (difficile) pour que mon père, qui est le seul conducteur (et le célébré!) puisse se détendre un peu plus. J’avais noté d’aller voir le Cabo Sardão comme dernière étape dans la région de l’Alentejo; je me souvenais qu’il s’agissait d’un point de vue incroyable sur les falaises…
Sur le chemin, à Odemira, un motard fait vrombir son moteur. Il nous suit jusqu’au parking, où il trouve une excuse pour me parler: il me demande de prendre une photo de lui et des ses compagnons (on dirait que son père et son petit frère l’accompagnent sur la deuxième moto). Le plus jeune sort l’appareil à sa demande, visiblement à contre-coeur. Clic-clic et je m’enfuis rapidement. Ma mère est amusée, moi un peu moins.
En arrivant à Cabo Sardão, je vois une cigogne nous survoler et tout me revient en tête: c’est une falaise joliment habitée! Mis à part les emblématiques cigognes et les habituels goélands, nous avons là de joyeux martinets noirs qui piquent et crient, ainsi que quelques rouge-queues bien moins farouches que ceux de nos jardins. Impossible de se lasser de ces lieux spectaculaires.
Un air frais et un ciel gris soudains nous ont découragés d’aller voir deux très belle plages (Odeceixe et Alteirinhos) alors on a foncé directement à Aljezur où nous avions prévu de passer la nuit. Nous sommes quand même allés visiter la plage de Arrifana pour ses falaises (encore!) où quelques braves chèvres ont élu, on ne sait pas trop comment, domicile.
Demain, on continue dans l’Algarve…
Jour 10 – La côte sud de l’Algarve
Après le calme surprenant du Cabo Sardão, nous sommes surpris en sens inverse par le gros bordel de cars touristiques au Cabo de Sao Vicente, à l’extrême sud-ouest du Portugal, près de Sagres.
Les stands de marchands se sont alignés à l’entrée du phare, et il y a même Die letzte Bratwurst vor Amerika (la dernière bratwurst avant l’Amérique), des ponchos pour l’hiver (prenons de l’avance) et des toilettes payantes. La vue vaut bien entendu le détour, mais il y a tellement d’autres point de vues sublimes sur la côte (voir jours précédents!) que ce n’était peut-être pas nécessaire. Soit!
La fatigue de la route s’accumule toujours plus et nous sommes ravis de nous arrêter pour nos deux avant-dernières nuits à Lagos. C’est une ville très touristique mais agréable et jolie où l’on peut tranquillement jouer notre rôle de touriste sans en avoir honte. Je ne sais pas si c’est ainsi toute l’année, mais aujourd’hui le monde était très respectueux, pas bordélique, pas agressif. Peut-être juste un peu con, d’aller se foutre sur les pointes des falaises escarpées du Ponte da Piedade pour prendre photos de l’extrême et des selfies. Encore une fois, je suis aux prises avec des scénarios-catastrophe imaginaires. Et puis, on peut bien prendre de jolies photos sans aller risquer une glissade mortelle, na.
Je retrouve aussi la joie de l’eau bien fraîche de l’Atlantique à Camilo Beach, reliée à ce spectaculaire paysage rocheux par 200 escaliers de bois. Petite crique blindée, ce n’est pas vraiment un lieu de détente, mais sa beauté et son eau d’émeraude en font malgré tout une expérience magique.
Jours 11, 12 et 13 – Le repos du guerrier
Nous avons atteint nos limites. J’avais bien des idées de balades autour de Lagos, comme par exemple louer un kayak et aller se poser sous la célèbre grotte de Benagil, visiter le village de Monchique ou encore se baigner sur la magnifique Praia da Marinha. Mais la fatigue aura eu raison de la petite famille… Et peu importe, car des vacances, c’est aussi ça, décider de s’arrêter, de regarder la mer ou d’écouter les cris des mouettes sans arrières-pensées.
Nous avons donc simplement dormi, mangé, marché et enfin pris la route vers notre dernière étape: Faro. Voilà, nous sommes enfin arrivés. Je suis de retour à Faro.
Avec mon père, on est allés dire au revoir à l’océan. Puis on est revenus à notre appartement pour un dernier repas de famille. Ma mère m’a dit qu’elle a du mal à se souvenir de tout, mais que la nuit, dans son lit, elle revoit les falaises, les cigognes et les étendues de sable de la lagune. Je lui dit que c’est normal, que tout est confus parce qu’on a vu tellement de choses; dans quelques jours, ou semaines, tout se remettra en place dans ses souvenirs.
Je plonge ma cuillère dans mon dernier fromage d’Azeitão comme s’il s’eut agi de mon dernier bain d’eau salée, bien froide. Demain, je retourne à Berlin.
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Par Corinne Stoppelli
Je suis Corinne, un petit oiseau libre. Sans domicile fixe depuis 2010, je sillonne la planète à la recherche d'inspiration et de points de vue différents. Sur Vie Nomade, je partage mon regard sur le monde, le temps et le changement, d'une plume sincère et d'un objectif curieux et ouvert. En savoir plus?
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(13 commentaires)
Comme tu écris bien!! J’adore de lire tes aventures de voyage et surtout toutes les descriptions des endroits visités. Elles sont colorées, vivantes, pleines de saveur… continue je t’en prie et si jamais tu viens en Californie, … fais moi signe !! (Je suis une “ex-belge”, en CA depuis 25 ans, mais qui retourne régulièrement à ses sources)
Merci beaucoup Charlotte, pour tout! C’est tout ce que j’aime, les couleurs, les saveurs et le reste :) Je n’y manquerai pas, si je repasse en Californie!
Magnifique !! ça donne envie d’y aller , merci pour toutes ces belle photos et leurs commentaires.
Merci beaucoup Brigitte!!
J’ai adoré relire le carnet en entier, il est superbe et donne vraiment envie d’aller faire un tour au Portugal!
Merci!
Merci ma chère Lucie!
Bonjour,
Très belle histoire que nous nous apprêtons à vivre aussi, en 2019
Bien sûr ce ne sera forcément pas la même histoire , mais es bases sont bien la
Dis moi, s il te plait, à quel moment de l année as tu fais cela? Le Portugal par la côte…..
Bonjour et merci beaucoup pour ton message! C’était au moins de juin: chaud, mais pas trop trop :)
Bonjour Corinne,
De retour du Cambodge depuis lundi….je ne peux m’empêcher de replonger dans les histoires de voyage!!! Et me voilà embarquée dans ton périple familial, assez émouvant…….et captivant! J’ai adoré « Mon ami l’Atlantique…..délicieuse torture…. » tellement bien évoqué, merci!!!!!
Chère Martine, merci pour votre gentil mot! J’espère que vous pourrez trouver plus de matière à distraction par ici :)
Quel article ! Nous retrouvons une partie du Portugal que nous avons visité en camping-car et nous nous régalons de ces superbes photos et de ces récits. Bravo et merci pour le partage !
Chère Sylvie, merci de tout coeur pour votre commentaire encourageant, ravie que l’article vous ait plu :)
Un voyage bien agréable!