Bilan 20 jours après le départ: La course du début…
Le début de l’aventure a été difficile: cumuler un débarras de tous ses biens, s’organiser pour deux ans de vie loin d’une maison pour la première fois, s’encombrer de toutes les démarches administratives que cela requiert, répondre au besoin de voir ses proches avant la séparation…
Ajouter à tout cela une sur-dose de travail (j’ai très mal calculé mon coup, je me suis trouvée surmenée), mélanger avec deux bonnes maladies (bronchite et gastro aiguë) et vous obtenez un cocktail assez destructeur. Ah oui, n’oubliez pas une pincée de dépaysement total et une bonne rincée de mousson :)
La grande fatigue ne m’a donc pas permis de profiter comme je l’aurais souhaité de ma visite au Sri Lanka. D’autant plus que la mousson a été vraiment violente (et a d’ailleurs causé d’immenses dégâts dans la région de Kalutara, où je me trouvais). Pendant plusieurs jours, le pays était comme ralenti… Les tuk-tuks (mini-taxis locaux) ne circulaient plus dans certaines rues, toute la population était dehors à creuser des trous au bord de la mer et l’on pouvait se balader avec de l’eau jusqu’aux genoux dans la rue… Dans ces pauvres maisonnettes (ou bicoques), l’eau noyait le peu de biens que les gens possédaient. Tout était constamment humide, on dormait plus ou moins dans la moisissure.
Le mariage sri-lankais de mon amie Nathalie était sublime, tout en couleurs et en émotions… et accompagné de juste ce qu’il faut de soleil, comme s’il avait décidé de leur accorder une courte grâce.
Obtenir des informations, où se rendre à des endroits précis, faire des achats – autant de tâches qui paraissent fort simples pour l’européen moyen mais qui peuvent vite se transformer en aventure au Sri Lanka. Les Sri-lankais sont des commerçants nés. Du coup l’on marchande pour tout et rien (même dans les magasins d’habits ou de chaussures), ce qui ne met pas forcément tout le monde à l’aise de prime abord… Mais il semble que l’on s’y fasse à terme.
En résumé, une expérience assez unique pour une première en Asie! Et me voilà déjà en Chine (où j’ai déjà passé des moments inoubliables que je me réjouis de relater).
Par Corinne Stoppelli
Je suis Corinne, un petit oiseau libre. Sans domicile fixe depuis 2010, je sillonne la planète à la recherche d'inspiration et de points de vue différents. Sur Vie Nomade, je partage mon regard sur le monde, le temps et le changement, d'une plume sincère et d'un objectif curieux et ouvert. En savoir plus?
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(4 commentaires)
La mousson, tu vas connaître. Elle ne finira qu’en novembre. Mais tu auras moins chauds, c’est déjà ça. Bonne chance!
.-= Lire le dernier billet de Damien: Retour =-.
Effectivement, il fait une température nettement plus supportable sous la mousson! Mais en Chine, c’est la pause pluie pour le moment.
Ah , enfin des nouvelles !
Waw, c’est super d’avoir pu filmer l’eau qui s’écoule de la goutière, et l’inondation provoquée. Cela me rappelle la Guyane pendant la saison des pluies.
Et puis merci pour le lien vers l’articles sur les dégats provoqués et sur les inondations aux sri lanka.
Je me rends compte que depuis un mois, je viens régulièrement sur ton blog pour prendre des nouvelles de ton périple, savoir où tu es, si ça va, si t’es pas malade.
Je voyage sans doute un peu par procuration , j’ai peut -être la sensation de t’accompagner…de loin.
Tiens nous au courant !
Au fait, elle est sympa la photo !
Bonjour David,
Merci de me lire, j’aime bien me dire que je suis pas toute seule, même si c’est de loin :p
Niveau maladie c’est bon ;) Tout va bien pour le moment!
J’ai un peu du mal à tenir à jour le périple – mais cela devrait se calmer dès que j’aurai pu me poser à un endroit plus de 2 semaines.
Je suis maintenant à Siquijor, aux Philippines. C’est la carte postale là-dehors et je me repose un peu de l’ébullition de ces dernières semaines!
Tout de bon à toi!