Un passage nocturne et (in)oubliable à Iloilo
Un soir, on rencontre un blogueur-étoile philippin: Journeying James voyage grâce au revenu de son blog, avec un tout petit sac à dos. Il nous annonce que, quelques centaines de kilomètres plus loin, un festival va avoir lieu. Le MassKara est une mascarade carnavalesque qui se célèbre sur plusieurs jours dans la ville de Bacolod. Une étincelle s’allume dans nos regards: il faut qu’on y soit.
Nous plions donc bagage pour notre prochaine destination: Iloilo. C’est juste à côté de Bacolod (une heure et quelques de ferry). On n’a aucune réservation, mais James nous a recommandé une guesthouse à laquelle nous nous rendons sans hésiter.
Surprise! La place est quelque peu insalubre et ressemble à un ancien pénitencier… Pas chère, la chambre: on obtient ce que notre argent mérite. On ose à peine s’assoir sur le lit propre, ou toucher les objets dans la pièce. On est prises de démangeaisons soudaines (psychologiques). On décide de quitter les lieux. La madame, à la réception, nous demande pourquoi nous n’avons pas aimé… que dire? Elle nous signale qu’elle ne peut pas nous rembourser. Peu importe, on s’enfuit.
Plus tard on atterrira dans une charmante pension où l’on prendra soin de nous (jusqu’à ranger nos habits sur des cintres). On paie plus cher, mais on s’enfiche, au moins on dormira. Qui plus est, on nous gâte d’un excellent petit-déjeuner local.
Mes bonnes adresses à Iloilo
Pour découvrir toutes mes bonnes adresses à Iloilo, consultez mon guide Où dormir et manger à Iloilo.
On continue de travailler la journée et sortir le soir… pas beaucoup d’exploration touristique, mais on rencontre les locaux. Quelques Couchsurfers nous emmènent dîner et danser. L’ambiance est bonne, la nourriture délicieuse, les gens adorables – on est au coeur d’Iloilo.
Et puis il faudra repartir. À Iloilo, on nous avertit: tout va être booké pour le festival… personne, cependant, ne tente de nous décourager. C’est un pari un peu fou, que de nous y rendre avec notre pile de bagages sans idées d’où atterrir, mais nous voulons absolument y être.
Peu importe s’il faudra dormir sur un banc, notre portable dans les bras. Nous sautons dans le ferry.
Lire la suite: Une mascarade arrosée à Bacolod
Par Corinne Stoppelli
Je suis Corinne, un petit oiseau libre. Sans domicile fixe depuis 2010, je sillonne la planète à la recherche d'inspiration et de points de vue différents. Sur Vie Nomade, je partage mon regard sur le monde, le temps et le changement, d'une plume sincère et d'un objectif curieux et ouvert. En savoir plus?
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(2 commentaires)
Ah l’aventure… hâte de voir à quoi tout cela a aboutit!!!
Merci Lucie! Ouf, c’est un peu dur d’écrire ces jours, mais la suite va bientôt arriver :p