Le Pacifique en détails: les plus belles photos de la Polynésie Française et des Îles Cook
Le mois passé j’ai eu l’opportunité de plonger pour la première fois mes orteils dans le Pacifique Sud, mais aussi de voguer sur ce terrain de jeu infini, rempli d’îles à découvrir comme autant de trésors, à l’occasion de ma toute première croisière sur le Paul Gauguin. Ce projet de reportage lancé par l’agence Voyage de Légende m’a emmené sur les côtes de Tahiti, Moorea, Huahine, Aitutaki, Rarotonga, Bora Bora, Taha’a et Raiatea.
Si je me devais de ne nommer qu’une chose qui m’aurait particulièrement marqué autour de ces îles, sans hésitation j’en prononcerais les couleurs: le vert sauvage de la végétation luxuriante, le multicolore des fleurs (sur les arbres, dans les cheveux, dessinées sur les habits et sur les murs) et bien entendu le bleu, sur la tête, sur les pieds, le bleu sombre et profond du large, le turquoise translucide des lagons.
Photographier en conditions de grand soleil n’est pas mon fort. Je suis plutôt quelqu’un des jours gris. J’aime lorsque les ombres sont douces et se mélangent en dégradé autour de l’objet qui les porte. J’aime faire détonner une couleur, un être ou un détail dans un univers qui pourrait sembler uniforme et ainsi en transcender l’essence. Là-bas, ces journées semblent rares, (exception faite des moussons que mon matériel n’apprécie de toute façon pas vraiment). Mais je m’y suis essayée malgré tout et je vous présente donc les détails de ce voyage en Polynésie Française et aux Îles Cook.
Dans le Pacifique, le noir est le vert et le blanc est le bleu.
Aller plus loin…
Pour un peu de lecture et plus d’inspiration, découvrez mes deux carnets de voyage tenus au jour le jour: Le Pacifique – Entre Tahiti et Moorea, Croisière dans les Îles de la Société et les Îles Cook. Découvrez aussi plus en détails (et plus en images!) l’île de Huahine et ses légendes mystérieuses.
Tahiti
À Tahiti, nous sommes invités dans la jungle. Avançant avec précaution sur les sentiers à peine balisés, nous voilà dans un musée de botanique vivant, à ciel ouvert, à la merci tantôt du soleil frappant, d’une ombre fugace où respirer un peu, d’une pluie légère qui rend la descente parfois périlleuse.
Randonnée dans la vallée de la Fautau’a
Petits dans ces profondeurs, tout petits et humbles, comme cet arabesque de fleurs rouges qui de près semblent être faites d’un délicat tissu, recouvrant et s’entremêlant à ce qui leur plaît.
Un branchage léger, de jais. Une géométrie curieuse et invitante qui donne envie de caresser, d’enfouir sa face dedans, de s’en faire des habits et de danser avec.
Dessus, dessous, à pas courts pour ne pas glisser, on s’appuie tantôt sur un tronc mou, mort mais rempli de vie, tantôt sur une terre sombre et volcanique qui sent l’humus, la fertilité.
Je rêve d’être le lilliputien qui emprunterait cet escalier pour aller s’offrir une vue élargie de ces sous-bois magiques.
La vallée de la Papenoo
Célèbre pour être mortelle durant la saison des pluies en raison des crues, il ne faut s’y rendre qu’avec un guide (et encore). Préparez-vous à passer quelques jours coincés dans une nature certes d’apparence invitante, mais qui ne vous pardonnerait aucune erreur.
Tahiti ici et là, un jardin à ciel ouvert
À Tahiti, le jardin de chaque maison – non, chaque recoin! – est une invitation à observer, renifler, effleurer. Entre quelques visuelles spectaculaires, les détails sont rois et arrêteraient même les moins curieux d’entre nous.
Huahine, l’île de la femme
Dans le Pacifique, le terme sauvage semble être l’apogée du compliment. Aussi, une île sauvage, une végétation sauvage, une mer sauvage, une femme ou un homme sauvage incarnent la défiance, le respect, la liberté d’être. Moi aussi je me sens sauvage, et au contact de cette nature tout aussi sauvage, la force me monte dans le sang.
Bref, Huahine est l’une de ces îles sauvages, très calme et bien organisée, elle recèle d’étranges forces mystiques. L’on suggère d’ailleurs quelle recèlerait un mana (une énergie magique) particulièrement puissant.
À lire aussi: Huahine, le paradis des femmes
Les Îles Cook
S’il devait y avoir un plus beau lagon au monde, je voterais pour celui d’Aitutaki. Immense, d’azurs mélangés avec la plus grande classe, qui pourrait un jour se lasser de le regarder?
Bora Bora et Taha’a
Bora Bora ou la définition du paradis dans de très nombreux esprits. Un séjour bien trop court pour en juger (deux jours, seulement) mais le plaisir d’en vivre le farniente et le plaisir avec des amis nouvellement rencontrés. Comme à Aitutaki, le turquoise est roi, il se dégrade comme s’il avait été peinturluré, d’une main de maître, dans Photoshop.
Ma plus belle rencontre? Ce groupe de dauphins qui s’amusent follement à faire la course avec nous.
Raiatea
Aimer une île sans y avoir posé les pieds? C’est possible lorsque l’on vogue le long des côtes. Intéressant d’approcher mon téléobjectif des sujets que je ne rencontrerai jamais, si ce n’est pour un grand bonjour, à tout de bras, échangé de là-bas, au loin. Cette dame en bleu qui nous salue, de sa petite maison sur l’eau, je ne l’oublierai jamais.
Moorea
Moorea est sans doute mon île préférée car ici, tout est proche. Les gens sont proches, la nature est proche. Une dame m’emmène chez elle, de nouveaux amis m’invitent à une partie de dominos, puis à une pizza. Je passe des jours heureux dans l’observation de l’harmonie et des choses qui m’entourent. Je suis infiniment petite, comme un îlot perdu sans le Pacifique.
Remerciements aux Croisières Paul Gauguin et à l’agence Voyage de Légende pour avoir rendu ce voyage et cet article possibles! Les opinions et choix éditoriaux me sont propres.
Par Corinne Stoppelli
Je suis Corinne, un petit oiseau libre. Sans domicile fixe depuis 2010, je sillonne la planète à la recherche d'inspiration et de points de vue différents. Sur Vie Nomade, je partage mon regard sur le monde, le temps et le changement, d'une plume sincère et d'un objectif curieux et ouvert. En savoir plus?
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(8 commentaires)
Avec le temps glacial qu’il fait ici en ce moment, ça réchauffe un peu d’admirer ces beaux endroits! Magnifique!
Un rêve … magique.
Si tu pars sans moi la prochaine fois, je boude ;) hahaha super photos miss!
Très belles photos, merci!
Magnifiques photos, très beau blog, vous me faites rêver.
Nous partons en Polynésie en Septembre et en lisant vos articles j’ai hâte d’y être.
Merci de nous faire voyager ☺️
Merci Pauline, je vous souhaite déjà un très beau voyage :)
Bon, j’avoue avoir trainé quelque peu sur ton blog. Tu as même une série essai photographique sur la Polynésie, où je vis actuellement. De très belle photo qui mettent bien en valeur la beauté des lieux et du continent Océanien. Comme toi, j’espère un jour découvrir le lagon d’Aitutaki, situé seulement à quelques heures de vols de chez moi…
Sylvain
Merci beaucoup Sylvain! J’espère que tu pourrais voir Aitutaki, pour avoir vu quelques lagons, j’ai trouvé celui-ci vraiment spécial. Peut-être est-ce le plus beau au monde? :)