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Aventure

La Bretagne en voilier: à cache-cache entre les marées

Publié le • Dernière mise à jour:
Qu’est-ce qui mesure la force d’un rêve? Est-ce leur âge, est-ce la force d’un papillon au vol sauvage, au creux du ventre? Peut-être la saturation des couleurs qui l’animent quand on prend le temps de se le rejouer dans la tête? Est-ce le nombre de fois qu’on se le répète, qu’on le crie aux autres?

Le mien est tout jeune: il a pris forme subitement, comme un coup de foudre, lorsque je me suis retrouvée pour la première fois sous les voiles, face à la puissance du vent. Il n’a pas attendu que je sois prête pour se transformer en obsession. Il m’a jeté dans la mélancolie aussitôt le pied reposé sur la terre ferme. Tous les symptômes étaient réunis, c’était l’amour.

Rêver la Bretagne, Concarneau

À Concarneau – Photo © Audrey Barbaud

Imaginer la Bretagne

Imaginer la Bretagne était simple. N’est-ce pas le pays des marins par excellence? Je le ressens si fort que j’ai l’impression d’avoir traversé une frontière invisible où les codes ne sont plus les mêmes qu’ailleurs en France. Ici on vit avec la mer comme si elle était une amie: celle avec qui on met les soucis de côté, joyeusement. Celle dont l’épaule se prête le mieux aux larmes. Celle qui saura nous cacher, le jour où l’on voudra disparaître. Mais celle aussi dont la colère, impitoyable, pourra nous frapper de manière inattendue. La mer change, comme les hommes, mais à un rythme plus soutenu, plus clair. La mer se laisse aller à ses émotions, sans retenue.

Naviguer en Bretagne aurait été toucher à mon rêve d’absolu, à la métaphore parfaite de l’univers. Car les marées, comme les hommes, vont et viennent, surprennent, rendent la terre tantôt accessible, tantôt prohibée. Là, en Bretagne, les hommes sont attachés à leurs racines: ils semblent naviguer avec le désir commun de revenir. C’est un fait curieux pour qui, comme moi, ne donne aucun autre sens au retour que celui de retrouver les êtres aimés. Je la vois donc comme l’étape intermédiaire idéale avant l’envol, un mousqueton de sécurité qui permettrait un retour en arrière à tout moment, en cas de doute.

Pointe du Van, Bretagne

La Pointe du Van, en Bretagne

Et voilà que tout d’un coup je suis dans la Bretagne promise, invitée à écrire pour une compagnie du nom de Skippair, dont le joyeux slogan n’invite qu’au meilleur « Parce que la mer rend heureux ». Je me dis que malgré les difficultés à affronter, l’écriture est le plus beau métier du monde. Car qu’un rêve soit concrétisé ou imaginé, il aura toujours son importance entre les lignes, entre les lettres ou, ici, entre les marées. Ecrire, c’est dessiner les contours d’un rêve en laissant à l’autre le soin d’en choisir les couleurs.

Skippair?

Comment un non-initié entre-t-il dans le monde de la voile? C’est un milieu qui peut sembler difficilement accessible et dispendieux de prime abord, mais il n’en est rien si l’on a les bonnes connexions. Skippair est né comme la solution à ce problème: il met en relation les amoureux de la mer et les novices afin de leur permettre cette découverte. Je vous explique tout ça au bas de l’article!

Le port d’attache: Saint-Malo

À mon atterrissage à Nantes, je suis récupérée par Maïna et Martin, l’une pratiquement née sur un bateau, l’autre n’ayant jamais goûté au plaisir des vents. Nous prenons la route vers Saint-Malo en faisant connaissance, avec en toile de fond l’enthousiasme d’aller trouver la mer. Au port, nous rencontrerons Eric, notre skipper (mais j’aime mieux dire notre capitaine) ainsi que Sandrine, sa compagne.

Port de Saint-Malo, en voilier

Dernières vérifications avant de quitter le port de Saint-Malo

En voilier, au port de Saint-Malo

Eric prépare les voiles de la Blanche Hermine

La Blanche Hermine est notre maison temporaire pour les jours à suivre: nous passons notre première nuit à quai, le clapotis des vagues rappelant le son invitant d’une baignoire d’eau bien chaude qui se remplit. L’occasionnel crissement du bois pourrait être un violoncelle qui l’accompagne; les goélands de passage? Ses choristes.

Le port de Saint-Malo Le port de Saint-Malo

Après avoir ravitaillé le bateau, nous devons partir à temps pour l’ouverture de l’écluse de Saint-Malo. Sur les côtés, une foule de badauds silencieuse attend de voir les marins prendre le large. Il y a quelque chose de puissant et de solennel à les imaginer nous saluer dans le silence de leurs regards et l’absence de leurs gestes: c’est comme si nous nous en allions braver de grands dangers, comme si nous représentions leur rêve commun, peut-être même un peu comme une messe. Je me sens projetée quelques siècles en arrière: nous partons pour quelque expédition, à la recherche d’un nouveau bout d’univers.

Ecluse du port de Saint-Malo

Les badauds saluent les voiliers à l’écluse, au port de Saint-Malo

Un cormoran, Saint-Malo, Bretagne

Prendre la mer, vers le Cap Fréhel

On s’éloigne doucement de la côte à moteur et puis on hisse la grand-voile et le trinquet. L’ami vent est là, accompagné d’un crachin occasionnel qui émoustille l’objectif de mon appareil photo. Saint-Malo rapetisse derrière nous jusqu’à disparaître complètement. Eric me tend le gouvernail et j’ai un mal fou à m’y faire car le sens est inversé par rapport à la barre du petit Farr que j’ai l’habitude de naviguer. La houle et moi, on secoue les passagers avant de trouver notre harmonie. Martin découvre le mal de mer et on le laisse barrer. Fixer l’horizon soigne, paraît-il, comme si l’idée seule d’un retour à la terre ferme suffisait à calmer la déroute d’un corps qui n’a pas eu le temps de s’habituer au ressac constant d’une vie en mer.

Croisière en voilier au large de Saint-MaloNaviguer en Bretagne avec Skippair

Les côtes bretonnes nous guident le long de notre course sur le cap Fréhel. L’odeur douceâtre des pipes de Sandrine et d’Eric se mêlent à celle du sel. Ils sont beaux, avec leurs peaux rendues mates par le soleil des Caraïbes. La mer adoucit les traits, force la paix à s’installer sur ton visage. À mesure que l’on se rapproche du cap, le Fort la Latte est dévoilé: sa crique sera notre mouillage.

Cap Fréhel en voilierFort la Latte, Bretagne
Fort la Latte, Bretagne

En voilier et le long des côtes, tu as parfois le luxe de pouvoir choisir de prendre ton déjeuner devant un fort du XIVème siècle. Hop, l’ancre descend, et nous voilà dans un décor de rêve. Et j’imagine que nous, le voilier, sommes aussi un peu le décor de rêve des visiteurs du fort de ce jour là.

Croisière en voilier avec Skippair
Pêcheurs au Cap Fréhel

Les pêcheurs peuvent déposer des casiers dans les eaux: ils viendront ensuite récupérer des araignées de mer (entre autres!)

Le RM 1350 d’Eric est à mes yeux une petite villa flottante: trois cabines doubles, une cuisinette à gaz avec largement la place pour se préparer des repas divins, un vrai petit salon où il fait bon discuter devant un café et un pont bien assez grand pour un dîner à six, dans le décor de son choix. Déguster d’exquises côtelettes d’agneau devant le Fort la Latte, n’est-ce pas là le luxe ultime? Mais j’en aurais certainement dit de même avec un n’importe quel sandwich préparé à la hâte. Que le ciel soit gris, qu’il souffle un peu, tout cela n’a aucune importance car la mer est un tout.

Une croisière en voilier avec SkippairUne croisière en voilier avec SkippairUne croisière en voilier avec Skippair

Naviguer vers l’archipel des Ebihens

Un petit dessert, un petit café? Et puis on repart: cap sur l’archipel des Ebihens où l’on passera la nuit. Après quelques heures de navigation, nous voilà à longer la très verte Île d’Ebihens, avec ses rares maisonnettes en pierre, discrètement posées entre sa végétation sauvage. Il s’agit d’une propriété privée mais les visiteurs respectueux y sont les bienvenus. Nous jetons l’ancre dans une petite crique où d’autres navigateurs ont déjà trouvé refuge. On peut mouiller là tranquillement, sans rendre de comptes. « La mer est un espace de liberté » me dit Eric. Pas étonnant qu’elle m’attire autant.

Croisière dans l'archipel des Ebihens Île d'Ebihens, Bretagne Mouillage aux Ebihens

Il fait un peu frisquet, mais Maïna propose que l’on se baigne. On ne sait pas trop à quelle température est l’eau, peut-être dix-sept degrés? Peut-être vingt? J’aime ça, plonger dans l’eau froide, mais c’est quand même toujours une épreuve. Et puis, je peux dire que j’ai enfin pris un bain breton. On n’a jamais vraiment goûté à la mer que de façon littérale.

On se sèche, on prend une douche bien chaude et puis on décroche la petite annexe à moteur. Eric nous dépose sur le sable clair et doux de l’île qui, à cette heure, semble accessible de partout. Mais à la marée montante, elle se transformera en autant de bouts de cailloux. Aussitôt sur le sable, mes yeux se rivent sur les coquillages: j’aime ramener un bout d’ailleurs coloré à mon amour, j’aime aussi découvrir toutes ces formes et ses couleurs typiques à leur endroit, comme je regarderais des fleurs. Sandrine partage avec moi la joie simple de trouver une coquille belle ou étrange. Nous redevenons des enfants.

En voilier vers les EbihensPlage de l'île d'Ebihens Plage de l'île d'EbihensMouillage aux Ebihens

Puis, Maïna nous emmène faire un tour de l’île. C’est un paradis de verdure, une jungle de fougères bien hautes, mais suffisamment basses pour ne pas perdre la mer de vue. L’archipel ponctue l’horizon de rochers partout où se pose le regard. On se croirait dans un tableau impressionniste vivant.

Découvrir l'archipel des Ebihens en voilier Croisière Skippair aux Ebihens

Le caquetage des huîtriers et la musique du vent nous accompagnent jusqu’à une forêt que je déclare enchantée, avec ses arbres tortueux, son vert d’émeraude et ses lapins qui se poursuivent et se cachent dans les fourrés.

Croisière Skippair aux EbihensDécouvrir l'archipel des Ebihens en voilier

Carnet de bord, jour 1

Quelle journée que ma première navigation bretonne, mon premier bain breton (frisquet!), mon premier mouillage… Et quel mouillage! Je me réveille dans l’archipel des Ebihens d’où je vous écris: un écrin de verdure et de magie, celle des marées qui transforment le paysage comme ça, tout d’un coup, sans crier gare.
Le temps est bien breton, paraît-il: un petit crachin de temps en temps, le soleil qui joue à cache-cache (mais plutôt à cache que cache). Mais il n’enlève rien à la beauté, non, il l’accompagne, la voile d’une précieuse dentelle.
Je navigue avec Eric et Sandrine, sur leur Blanche Hermine. Avec nous, il y a Maïna et Martin de Skippair, une jolie entreprise qui diffuse l’amour de la mer en la rendant accessible aussi aux novices. Nous sommes une belle équipe! On rigole, on cuisine, on parle d’autres bouts du monde. On s’assied dans le vent et on prend le temps de regarder et de ressentir. C’est ça la mer, c’est le temps que l’on reprend en main. C’est la liberté de vivre (ce droit que l’on oublie souvent!) que l’on s’octroie là, sans compromis.
Et ce matin, le soleil s’est levé avec nos voiles. En route pour Cancale!

Cancale et la Pointe du Grouin

La mer te jette dessus une fatigue salutaire; elle t’offre l’accès à un sommeil réparateur et ininterrompu. Pour moi, insomniaque, c’est un don inestimable. Et puis quand tu t’endors avec le bercement de l’eau, tu ne peux que te réveiller heureux.

Croisière en voilier en Bretagne avec SkippairNavigation en voilier vers Cancale

Le soleil s’est d’ailleurs levé avec nous pour notre dernière étape: la Pointe du Grouin. Pour se rendre là, il vaut mieux être bon marin: il y a des cailloux cachés partout. Ce n’est pas un problème pour Eric qui a l’air de connaître les fonds marins de la région comme sa poche.

Pointe du Grouin en voilierPointe du Grouin en voilierCroisière en voilier avec Skippair

Traverser ce chenal naturel a un quelque chose de mystique, c’est comme passer une porte, une étape. L’eau ici a pris ses plus belles couleurs, en hommage au ciel. Les « ouah! » fleurissent sur le ponton, avec les clics de nos déclencheurs. Il n’y a qu’Eric et Sandrine qui ne disent rien, mais le sourire collé sur les lèvres en dit long. On ne s’habitue jamais vraiment à la beauté de la nature.

Pointe du Grouin en voilier, Bretagne Pointe du Grouin en voilier, Bretagne

On mouille devant le petit port de Briac. Maïna, Sandrine et Eric s’offriront un immense plateau de fruits de mer. Pour Martin et moi, un bon plat de pâtes fera largement l’affaire. Cuisiner avec amour est encore plus facile et agréable en mer. Je prends mes propres petites escales sur le pont, entre la préparation et la cuisson des ingrédients, accompagnées d’une gorgée de Muscadet.

Port de Briac, BretagneEn voilier en Bretagne, avec Skippair

Maïna et Martin décident de braver les quelques petites méduses du coin pour prendre un bon bain. Je ne suis pas assez courageuse pour ça, j’ai un vilain souvenir d’enfance. Lorsqu’elles apparaissent, elles flottent toutes dans la même direction, comme emportées par le léger courant. Il nous est facile, depuis le pont, d’avertir les baigneurs afin qu’ils les évitent. Malgré ma peur, je les trouve si élégantes. Elles semblent naviguer avec la même aisance que les oiseaux se laissant planer dans les vents.

Pointe du Grouin en voilier, Bretagne

D’ailleurs, l’odeur des crevettes et des huîtres a certainement dû arriver au nez de cet ami ailé qui vient se poser sur l’annexe. Il nous regarde avec discrétion, sans quémander. Il attend patiemment qu’on se débarrasse des restes. Sandrine lui lance une langoustine qu’il gobera d’un coup! Les goélands me surprendront toujours par leur voracité insoupçonnée. J’aime les voir et les entendre, avec leur symphonie de cris parfois drôles, parfois inquiétants. J’aime leur regard intelligent et je me retrouve dans leur amour pour la mer.

Mouillage à Briac, Bretagne

Carnet de bord, jour 2

Qui a dit que la Bretagne était grise? Le soleil a précédé l’ancre et, une fois toute l’équipe levée, nous avons mis le cap sur la Pointe du Grouin, à Cancale. Les yeux et la peau s’habituent si vite aux reflets dansants sur l’eau, aux cris de nos compagnons ailés et à la douceur de prendre le vent en pleine face.
Un navire en route tantôt vers l’horizon, tantôt vers la civilisation? À cette vitesse, le mouvement paraît plus sensé. Le retour, par contre, est un peu brutal. Après quelques jours passés en mer, on a vite fait d’oublier les gens, les occupations habituelles et même la stabilité de la terre sous nos pieds.
Oui, j’ai le mal de terre! Tout danse autour de moi et je suis comme restée arrêtée, en retard sur le temps. Je me sens comme une mouette ayant volé trop loin, cherchant un appui temporaire. La mer lave, déconnecte, remet les compteurs à zéro. Elle te décale d’un cran, juste assez pour prendre conscience de la folie que tu glisses dans ton quotidien. Elle t’apprend à lâcher prise.

Le bruit du vent, à Saint-Malo

Le retour à la civilisation se fait en douceur car nous devons encore longer un bon bout de côte avant de retrouver Saint-Malo. On l’aperçoit cependant de très loin, avec son clocher pointu et ses murs bruns d’un autre temps. J’ai déjà la mélancolie de retourner au port, mais Saint-Malo est si belle qu’elle me permet d’oublier un peu.

Navigation en voilier vers Saint-MaloNavigation en voilier vers Saint-MaloSaint-MaloSaint-Malo

Eric m’indique la tombe de Chateaubriand, sur l’Île de Be, accessible seulement à marée basse. Il a choisi de reposer là afin de n’entendre plus que le bruit des vagues et du vent, à jamais.

Ile de Be à Saint-Malo
Tombe de Chateaubriand à Saint-Malo

La tombe de Chateaubriand

Il n’y a que la poésie, il n’y a que la mer. Le reste, ce sont les entre-deux qui nous permettent de passer le temps pour les oublier un peu, et ainsi mieux leur revenir.

Saint-Malo Port de Saint-Malo

Découvrir les plaisirs de la voile avec Skippair

Skippair permet aux novices (mais aussi à ceux qui sont déjà amoureux de la voile) d’embarquer pour des croisières de durée variable (de quelques heures à l’infini!) avec des skippers expérimentés et désireux de partager leur amour pour la mer. Ils sont triés sur le volet afin d’offrir les meilleures conditions de navigation, de la sécurité à la connaissance de leur région. Selon le modèle et la taille du voilier (et votre budget!), il est possible de partager cette aventure avec d’autres passagers ou de le privatiser. La croisière que je vous ai présenté dans cet article est celle d’Eric, dans le nord de la Bretagne. Outre ces destinations, il peut aussi vous emmener sur l’île de Chausey, à Jersey… et même en Martinique! Vous trouverez sur le site des croisières un peu partout dans le monde.

À lire aussi: Découvrez toutes les histoires de voile de Vie Nomade

Ce reportage a été réalisé en collaboration avec Skippair. Un immense merci pour leur sympathie, leurs belles croisières et leurs skippers enjoués!

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Par Corinne Stoppelli

Je suis Corinne, un petit oiseau libre. Sans domicile fixe depuis 2010, je sillonne la planète à la recherche d'inspiration et de points de vue différents. Sur Vie Nomade, je partage mon regard sur le monde, le temps et le changement, d'une plume sincère et d'un objectif curieux et ouvert. En savoir plus?

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(15 commentaires)

  1. Ingrid dit :

    Cancale et la Pointe du grouin <3 Deux endroits super jolis ou je retourne tout les ans. C'est vraiment chouette. Du coup ton article m'a rappelé que j'avais hate d'y être, surtout que cette année j'aimerais visiter d'autres endroit en bretagne, ca donne des idées tout ca ;-)

    • Corinne dit :

      Super Ingrid, j’en suis ravie! J’ai pu découvrir aussi Concarneau, la Pointe du Van, Sainte-Marine et d’autres endroits tous très beaux le long des côtes. Il y a de quoi y découvrir pour longtemps ;)

  2. Un concept bien sympa que je ne connaissais pas et qui pourrait me plaire ! Merci ! Chouette reportage sur ma jolie Bretagne

  3. Très beau récit qui met en avant notre belle région la Bretagne ! Ca a l’air d’être une belle expérience de parcourir ces belles côtes en voilier :) merci du partage !

    • Corinne dit :

      Toujours avec plaisir :) Oh oui, c’est une belle expérience que de parcourir n’importe quelle étendue d’eau en voilier! C’est pour moi une toute autre perspective des endroits et du voyage.

  4. Justine dit :

    ça donne envie de partir en Bretagne tout ça :))

  5. Feltin dit :

    Merveilleux corinne. Tellement de sensibilité. Très beau reportage. Bravo. Sandrine de la Blanche Hermine

  6. Oh que j’aime ta plume ! Je partage ton amour des traversées, ton amour des embruns et ton envie de lointains qu’on conquiert de vague en vague… Magnifique article.

    • Corinne dit :

      Oh merci <3 Tu sais que j'aime tellement ta plume aussi! Il n'y a pour moi rien de plus gratifiant que d'écrire et de partager l'amour de toutes les choses.

  7. Mélissa dit :

    Sympa cette balade en voilier avec un bon repas à ce que je vois !! Photos très nettes de qualité. Pour les méduses, je comprends car j’y ai eu droit en Inde, merci. Pas du tout agréable berk..

  8. Tes photos sont vraiment magnifiques

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