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Carnet de voyage: une croisière en Polynésie Française, entre les Îles de la Société et les Îles Cook

Publié le • Dernière mise à jour:
J’ouvre le deuxième carnet de bord en Polynésie Française… Qui est un carnet de bord au sens propre, puisque j’embarque sur une croisière au coeur du Pacifique. Suivez mes pérégrinations marines des Îles de la Société aux Îles Cook.

C’est la suite de: Carnet de voyage à Tahiti et Moorea

À Papeete, tout le monde connaît le Paul Gauguin, un navire de croisière sur lequel, paraît-il, on ne s’ennuie pas. Je suis tellement curieuse d’y embarquer! D’une part parce qu’il s’agit de ma toute première croisière, d’autre part parce que les activités promettent d’être fascinantes: je devrais découvrir plusieurs îles en profondeur, grâce aux guides locaux. Un programme génial m’a été organisé par l’agence Voyage de Légende afin que je puisse capter l’essence mythique qui définit ces terres et vous conter la senteur de chaque fleur, de chaque gousse de vanille, de chaque fruit exotique. Et parce qu’en termes d’îles je ne me contente pas de peu, j’ai voulu pousser jusqu’aux Îles Cook, petit état (17’459 habitants au compteur lors recensement en 2016) du Pacifique Sud.

J1 – Embarquement sur le Paul Gauguin

15:00, c’est mon heure, celle à laquelle j’embarque sur le Paul Gauguin. Ce navire m’impressionne par sa taille et pourtant il n’a rien de ces immenses hôtels flottants qui déchargent des milliers de personnes dans les villes côtières. Le Paul Gauguin n’accueille pas plus de 332 personnes à bord avec leurs goûts, leurs couleurs, leurs habitudes: pas d’embouteillage. L’attente (très courte) pour le check-in se fait avec un petit verre de blanc à la main, en la compagnie d’un personnel de bord très courtois, souriant, aidant. Quelques formalités et me voilà prête à découvrir, au fur et à mesure, les sept ponts passagers.

À ma cabine, je range soigneusement toutes mes robes à fleurs et de couleur dans une petite armoire, comme si j’emménageais là pour toujours. Je pique une fleur de tipanier dans mon chignon arrangé légèrement de côté, comme le font les femmes d’ici, puis je revêts mes boucles d’oreilles de nacre, en signe de fête. Je cherche ensuite la terrasse du neuvième pont. J’y plonge le nez dans la brise du port, dans son son haleine agréablement poissonneuse: un synonyme de grands départs, de traversées, d’aventures.

De mon neuvième pont, je considère les montagnes de Tahiti, embrasse une dernière fois Papeete du regard, puis laisse la nuit doucement nous séparer. Demain, mon réveil se fera sur une autre île, comme par magie.

La chambre balcon de la croisière Paul Gauguin

Vue du petit balcon de ma cabine, ma fenêtre sur le monde pour ces douze prochains jours.

Manger à bord de la croisière Paul Gauguin

La marquise au chocolat de l’Etoile, l’un des trois restaurants à bord du Paul Gauguin.
Une touche douce et raffinée pour commencer cette aventure.

J2 – Huahine, l’île de la femme

Se réveiller. Sortir sur le petit balcon. Voir une nouvelle île, celle que l’on attendait! On commence déjà à s’habituer à l’odeur salée de la mer et l’on est de toute manière trop affairés à dévorer des yeux l’azur du lagon pour se laisser distraire: l’azur, une constante qui ne lassera probablement jamais personne.

Avec son tirant d’eau de 5.2m, le Paul Gauguin peut se permettre de jeter l’ancre dans des recoins paradisiaques, comme la baie de Maro’e. De là, une navette nous transporte jusqu’au petit port où Poe, originaire de l’île de Huahineguidera notre petit groupe de six pour un tour de l’île tout en douceur, à l’image des courbes très féminines de l’île (on peut d’ailleurs lire entre ses crêtes la silhouette d’une femme enceinte).

Poe est inspirante. Cette femme au caractère bien trempé a créé son entreprise à partir de peu, avec beaucoup d’amour et de persévérance. C’est la seule guide de l’île qui emmène les voyageurs à la rencontre des artisans, des cultivateurs, mais aussi des passants. Elle cuisine aussi fabuleusement bien, elle marie des goûts curieusement improbables: c’est une alchimie d’ananas fraîchement coupés, de bananes juste mûres, de poisson tout frais.

Grâce à elle aujourd’hui j’ai retrouvé mon plus beau sourire: j’ai dansé et chanté avec des inconnus, j’ai humé la vanille, j’ai bu à la noix de coco, j’ai appris à préparer une sauce vanille-citron et à confectionner une couronne de fleurs. Je la porterai très fièrement à la Soirée du Capitaine, laissant derrière moi l’agréable traînée de fleurs de tipanier.

En savoir plus sur l’article: Huahine, le paradis des femmes

Île de Huahine, Polynésie Française

Le Paul Gauguin entre dans la baie de Maro’e, sur l’île de Huahine

Couronne de fleurs - confection avec Poe, de Poe Island Tour

Poe me montre comment confectionner une couronne de fleurs

J3 – Cap sur les îles Cook: voguer dans le Pacifique, au milieu de nulle part

Cap sur les Îles Cook. Le capitaine fait passer un message par haut-parleur sur toutes les spécificités techniques de notre voyage. En très résumé: nous prendrons le large 36 heures durant pour nous réveiller, le surlendemain, à Aitutaki. Cela nous laisse donc une journée entière pour vivre la croisière, ses milles activités, ses mille petits plats. J’apprendrai à fabriquer un éventail en feuilles de pandanus (ou baquois) et des bijoux en graines diverses provenant des Marquises. Les activités sont surtout un bon moyen de socialiser avec les membres de cette grande (et nouvellement formée) famille d’enthousiastes de la mer.

Le nombre raisonnable de passagers nous permet de donner le temps à de belles rencontres. Et bien que la plupart provienne des Etats-Unis, de France et du Canada (parmi lesquels au moins un couple d’origine roumaine et bon nombre de québécois), il y a une myriade de pays singuliers que l’on s’amuse à retracer: huit australiens, deux belges, quatre chiliens, un(e) chinois(e), quatre polynésiens, trois allemands, un italien, vingt japonais, deux coréennes, un(e) hollandais(e), trois suisses, cinq anglais. Mon sommelier préféré (celui qui me prénomme Miss Chocolate) me présente aux deux autres suisses: la Team Chocolate est réunie!

Sur les dix-huit heures, le directeur de croisière invite tous les passagers à sortir de leur cabine pour faire connaissance avec ses voisins de palier. « N’oubliez pas votre verre »! C’est une demi-heure sympathique durant laquelle se forment des groupes de cinq à dix personnes qui, à priori, n’ont rien d’autre à voir entre eux que le plaisir partagé de se trouver là et où les membres de l’équipage nous proposent le charme d’une coupe de vin servie dans les couloirs du navire.

Nous nous couchons très tôt, car demain, on ne veut rien manquer des Îles Cook.

Croisière Paul Gauguin

Impromptu

J4 – Aitutaki, Îles Cook

Le profil d’une nouvelle île. Son immense lagon d’un turquoise tellement saturé, presque fluorescent. Les petites têtes des autres passagers qui dépassent des balcons des cabines. Et l’air de la mer, toujours, l’air même qui est la raison de vivre de bon nombre d’entre nous.

Au petit matin, on se précipite vers la navette afin de rejoindre le véhicule tout-terrain qui nous permettra de découvrir Aitutaki. Notre guide nous emmène à la découverte des principaux point d’intérêt de l’île, qu’ils soient administratifs, historiques… ou simplement beaux. Depuis le Mont Maungapu (le point le plus haut de l’île) les yeux se perdent sur l’immensité du lagon. Puis en bas, à la plage de O’otu, on touche le sable blanc et si doux, on caresse l’eau, on noie son regard dans le mélange de bleus qui se fait et se défait en fonction des nuages, des rayons, comme s’il s’agissait d’un tableau impressionniste numérique, changeant.

Les couronnes de fleurs et les huiles que portent certainement femmes saisissent les narines l’espace d’un instant, comme s’il s’eut agi d’un instantané, mais olfactif, d’un Polaroïd pour le nez qui sera malheureusement impossible à fixer.

Plage d'Ootu à Aitutaki

Les bleus du lagon d’Aitutaki, que d’aucuns considèrent d’ailleurs comme le plus beau lagon du monde

J5 – Rarotonga, Îles Cook

Sur Rarotonga nous en apprendrons plus sur la culture des Îles Cook. La société y est divisée en clans (les ariki), étroitement liés à ceux établis il y a des centaines d’années par les Maoris. Même si la vie ici ressemble à la vie ailleurs (mais en plus petit!), il y a un lien très fort avec les traditions que l’on fait perdurer avec beaucoup d’amour. Comme dirait Poe, notre amie de Huahine « Tant mieux si ces croyances et ces mythes existent encore: ils permettent aux générations d’accorder de l’importance à la préservation de la nature et à leurs relations familiales et amicales. » C’est l’esprit qui les lie à ces terres.

Je regrette de ne pas pouvoir rester plus longtemps et je ressens de plus en plus d’affection pour le Pacifique. J’étais convaincue que ce voyage allait renforcer mon envie de rejoindre ces îles un jour, avec ma maison-voilier. Je ne m’étais pas trompée.

Rarotonga, Îles Cook

La beauté d’une île

La beauté d’une île: ses courbes et sa végétation, ses rites antiques et ses connexions modernes. Voguer d’île en île, c’est une suite d’entrées dans de nouveaux microcosmes, c’est la rencontre de caractères profondément singuliers… Même si au fond, nous sommes tous les mêmes.
Car j’aime penser que chaque île est comme chaque homme: à la fois doux et hostile, à la fois intense et saupoudré d’ennui, dans la plénitude comme dans la détresse.
Ce qui change, ce sont nos danses, ce sont nos chants, ce sont nos croyances, ce sont les moyens avec lesquels nous laissons couler le temps.
Ce qui change, ce sont les senteurs et les robes de nos fleurs, ce sont les arômes de nos épices, ce sont les vents qui les poussent à nos narines. Les alizés, les bises, les siroccos, les chinooks, les pamperos, et les levants: c’est d’un même berceau qu’ils nous soulèvent, comme s’ils étaient un, comme s’ils étaient amour.

J6 – En mer, en croisière

Les Îles Cook c’est (hélas!) déjà terminé et nous reprenons la mer vers les Îles de la Société. C’est reparti pour 36 heures de navigation, mais en sens inverse. À bord, je rencontre tout un tas d’anciens marins, d’artisans, d’artistes, de voyageurs; de gens qui, en somme, ont fait ce qu’ils voulaient de leur vie et qui continuent. Leur idée de la croisière? Le doux farniente, un délicieux apéritif sur le pont à 16h00, les rencontres et les beaux souvenirs, les moments privilégiés à deux… L’on peut avoir des à-priori sur les croisières en général, l’on peut les imaginer comme quelques chose de très ennuyeux, un tout-inclus insipide… Peut-être, mais pas ici!

Car sur le Paul Gauguin, on célèbre l’équipage qui soigne chaque petit détail et chaque personne. On rigole comme des fous tous les jours avec les barmans, les animateurs, les serveurs. Ils ont toujours le sourire, la blague prête. Ce sont des artistes eux aussi, une grande famille d’artistes. Et ces apéros, ce farniente, ces regards sur l’horizon: on le partage avec délices avec nos nouveaux amis. On entrecroise nos destins sur ce vaisseau qui vogue vers l’improbable.

Ce sont eux qui font le voyage. Car au-delà de cette collection d’images sublimes et inoubliables, au-delà de ces saveurs et ces fumets uniques, au-delà d’une ride secouée en 4×4 ou d’un bain dans le lagon le plus turquoise de l’univers, ceux-là restent, ceux-là créent et consolident: ils sont notre moelle, notre lien à la terre.

J7 et J8 – Bora Bora, le petit paradis de la Polynésie Française

J’avoue que mon arrivée sur Bora Bora m’inquiète un peu. Les terres que l’on décrit comme des paradis terrestres sont généralement prises d’assaut par des hordes de vacanciers se bousculant dans les artères du lieu. Mais ce n’est pas le cas ici, du moins pas en cette saison (et probablement jamais, je crois). Bora Bora est un éden tranquille, une résidence d’artiste parfaite qui t’inspire certainement tous les jours, à partir du moment même où tu tires tes rideaux sur le bleu de l’océan.

Le premier jour, je la découvre d’en-dedans. Je rencontre ses habitants marins, les plus discrets, les plus silencieux. J’ai la chance de côtoyer pour quelques minutes un groupe de dauphins qui se greffe sur la course de notre petit bateau à moteur. Ils sont tous là, à l’avant, on dirait qu’ils jouent à faire la course. Leur corps luisants apparaissent parfois à la surface: un petit saut gracieux, puis la démonstration de puissance continue. Je fais aussi la connaissance des requins, des raies pastenague et d’une murène… entre autre milliers de poissons colorés avec Toiki, un guide passionné de Moana Adventure Tours.

La beauté d’une île

« Parfois, lorsque tu te baignes ici et qu’il y a un peu de vent, l’odeur des fleurs de frangipaniers et des tiaré tahiti t’arrive au nez » me dit mon amie, en cueillant une tipanie qu’elle respire ensuite à plein nez.
Bora bora est belle. Elle est belle dedans comme dehors. Ses gens sont belles, ses fleurs sont belles, ses animaux sont beaux. Et quelle émotion que de les rencontrer! Quelle émotion que de voir et de sentir sur toi tout ce bleu, toute cette joie, tout ce soleil. Si tout le monde dit qu’ici c’est le paradis, c’est à raison.

Le deuxième jour, mes nouveaux amis d’ici m’invitent à faire un tour de l’île avec eux. Bora Bora, c’est un peu leur deuxième maison! Nous découvrons la célèbre de plage de Matira, les petits motus (îlots de corail) au loin où l’on pourrait apercevoir une star ainsi que les magnifiques reliefs de l’île, ponctués d’ateliers d’artistes. Nous terminerons notre journée par une noix de coco bien fraîche à l’emblématique Hôtel Intercontinental, face à ses bungalows sur l’eau à la manière d’une parfaite carte postale…

Les villas sur l'eau de Bora Bora
Snorkeling avec les raies et les requins à Bora Bora

Toiki et sa murène apprivoisée

J9 – Voguer le long de Raiatea

C’est une belle journée de repos sur un îlot de Taha’a, l’île vanille, à prendre le soleil, discuter avec les amis, se baigner… Et puis repartir. La navigation est spectaculaire: à bâbord, la côte de Raiatea se déplie sous nos yeux, avec ses passants et ses habitants qui font de grands gestes pour nous saluer; à tribord le soleil qui se couche, en jouant avec les nuages.

Raiatea, Polynésie Française

C’est un beau moment d’émotion, c’est tout ce que j’aime dans le mouvement: un passage, une image qui ne dure que quelques secondes, un souvenir gravé dans la tête pour toujours avec ses couleurs, ses sourires, son quotidien et son millier de questions suspendues: À quoi rêvent-ils? Comment aiment-ils?

Jour 10 et 11 – Retour à Moorea

Moorea une deuxième fois

À Moorea tout le monde se dit bonjour, même la dame et le monsieur qui sont au tout autre bout de la route et qui croisent ton regard durant quelques secondes. La vendeuse de papayes, les petits enfants qui jouent, le popa qui pêche, tout le monde se sourit et discute comme s’il se connaissait. Comment a-t-on pu un jour envisager la vie différemment?
Et puis il y a cette nature sauvage, ces murs de végétation impressionnants à explorer. Moorea est un littéralement un coeur tout vert qui bat au milieu du Pacifique.
Et puis il y a ses artisans et leurs douceurs, il y a ces gens rencontrés au hasard qui t’invitent chez eux sans te connaître, il y a la jam du mercredi soir à la pizzeria où les âges et les origines se mélangent pour chanter et jouer sans gêne.
Et puis il y a ces héros qui dédient leur vie à sauver les créatures des mers, qui soignent les tortues blessées avant de les relâcher pour une belle vie dans l’infini.
Et puis il y a la douceur de vivre, de respirer, de ressentir, de se plonger dans un bain de fleurs, de se faire masser dans la tradition polynésienne, à l’huile de monoï, de tamanu avec des accents de vanille, de coco, de toutes ces choses qui sentent bon les tropiques, les îles, la fraîcheur de vivre…

Notre croisière s’est terminée en beauté, sur Moorea. Du peu d’îles que l’on peut découvrir en un petit mois en Polynésie Française, c’est ma préférée, c’est celle qui m’invite le plus à la contemplation, à la marche, c’est celle qui m’inspire et qui m’appelle. Je me réjouissais donc de la retrouver et de continuer de l’explorer.

On pourrait croire qu’une croisière est le plus reposant des voyages et pourtant! Il y avait toujours des choses à faire, à voir, à explorer et à échanger. Nous avons donc pris un peu de temps pour nous ressourcer, nous remettre bien tout en place avant notre retour à la ville avec un magnifique soin royal effectué dans la tradition polynésienne, avec des produits locaux, des huiles pressées à froid et les bons soins de nos masseuses dans un cadre idyllique. Le Spa d’Hélène (à l’Intercontinental de Moorea) est un petit jardin zen à stations joyeusement fleuries qui nous en met plein les sens.

À l’Intercontinental, nous avons aussi découvert l’association Te Mana O Te Moana qui s’occupe de conserver, éduquer et effectuer des recherches sur les tortues marines. Nous avons observé les animaux recueillis et appris un millier de choses sur ces animaux dont l’existence est malheureusement menacée.

Notre découverte de Moorea devait se terminer par l’ascension de la Montagne Magique, un très beau belvédère sur le nord de l’île (qui se mérite avec une randonnée d’environ 2h aller-retour avec une sacrée montée) et un petit jus d’ananas frais chez les artisans que l’on trouve en début de chemin et un retour au navire. Sauf qu’une petite dame a décidé de nous emmener chez elle afin de nous faire découvrir un autre coin de l’île! C’est comme ça par ici, on laisse les choses se faire et elles se font. C’est la magie de la Polynésie.

Moorea, Polynésie Française
Le Paul Gauguin à Moorea

Le Paul Gauguin à Moorea

J12 – Dernier retour à Tahiti

Notre navire est arrivé à Tahiti, au port de Papeete, au coucher de soleil; une dernière nuit à bord, histoire de faire nos adieux à notre petite maison temporaire flottante, et la vie normale devra reprendre. Un dernier Amaretto Sour sur le pont, un dernier repas à L’Etoile, un dernier petit-déjeuner avec le personnel de bord le plus amusant du monde et voilà que l’on descend les marches du Paul Gauguin, que l’on retrouve la ville, ses bruits, sa brise chargée du trop-plein des moteurs des voitures et des scooters.

De mon hôtel j’aperçois, très loin, les vagues s’écraser sur la barrière de corail. Il n’arrête pas de pleuvoir. Je ne suis pas encore partie que déjà tu me manques, Tahiti.

À voir aussi: Le Pacifique en détails (un essai photographique)

Remerciements à l’agence Voyage de Légende et aux Croisières Paul Gauguin qui collaborent avec moi pour cette aventure. Comme toujours, les opinions émises et les choix éditoriaux me sont propres.

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Par Corinne Stoppelli

Je suis Corinne, un petit oiseau libre. Sans domicile fixe depuis 2010, je sillonne la planète à la recherche d'inspiration et de points de vue différents. Sur Vie Nomade, je partage mon regard sur le monde, le temps et le changement, d'une plume sincère et d'un objectif curieux et ouvert. En savoir plus?

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(6 commentaires)

  1. Lucie dit :

    12 jours à voguer sur l’eau! Magnifique! J’ai bien hâte de découvrir la suite!

  2. Sophie dit :

    Super article

    C’est très beau et poétique..

  3. susu dit :

    Encore un très bel article. Tu nous fais vivre de bons moments à travers ton blog. Je découvre de bien beaux endroits et cela me fait voyager avec toi. J’ai l’impression d’être là-bas.

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