J’ai suivi les croyants à Fátima, au Portugal
J’ai tenté de garder sur le sanctuaire mon regard extérieur et habituellement émerveillé. Il n’y avait, finalement, aucune raison qu’il en soit fait différemment.


Fátima est belle et reposante, et je me suis prélassée sur ses dalles, ses chaises et son marbre comme le ferait, peut-être, une pèlerine fatiguée.


Prières, superstitions.
Il faut poser une, deux, voire quelques bougies pour les proches et les malades qui n’ont pas pu se déplacer.
Il faut laisser une piécette aux petits pastoureaux, enterrés là, qui autrefois ont aperçu la Vierge.

À Fátima, il y a de la place pour tout le monde
La fraîcheur de ses lieux de culte ne laisse personne indifférent.


Courageux, ils n’ont rien pour se protéger les genoux. Ils se repentent, ou alors ils espèrent, sous le soleil cuisant, déterminés.

Superstitions.
À gauche, ils immergent dans l’eau bénite les centaines de grigris religieux achetés dans le magasin de Fátima.
À droite, ils achètent leurs membres de cire, malades, et les immolent ensuite dans l’espoir d’une guérison.
Par Corinne Stoppelli
Je suis Corinne, un petit oiseau libre. Sans domicile fixe depuis 2010, je sillonne la planète à la recherche d'inspiration et de points de vue différents. Sur Vie Nomade, je partage mon regard sur le monde, le temps et le changement, d'une plume sincère et d'un objectif curieux et ouvert. En savoir plus?