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Road trip en pratique: itinéraire de 15 jours dans l’Issan, le nord-est de la Thaïlande

Publié le • Dernière mise à jour:
En route vers l’Issan, le nord-est de la Thaïlande, pour un road trip de 2’200km à travers la brousse, les villes, les villages et les anciennes capitales de la Thaïlande. Dépaysement garanti!

Découvrez le carnet de voyage de ce road trip

Cet article propose un itinéraire et des idées de logement ou de sortie. Le récit de ce voyage se trouve ici: Casques et coeurs: un road trip dans l’Issan, le nord-est de la Thaïlande. Bonne lecture xxx

Itinéraire road trip en Issan • Sommaire

Pourquoi un road trip dans l’Issan?

C’est sur un coup de tête qu’avec Hanna l’Allemande on s’est lancé le défi: et si on traversait l’Issan à moto? L’Issan, c’est le nord-est de la Thaïlande.

Road trip dans le nord de la Thaïlande en Issan

Nettement moins visitée que ses contrées voisines (l’Anglais n’y est que très peu parlé, et puis c’est très thaï: il n’y a pas beaucoup de touristes) elle offre l’immersion, la vraie, loin des effluves de Sangsom (un des alcools locaux) des quartiers à fête de Chiang Mai (qui n’étaient pas pour nous déplaire occasionnellement, mais il n’y a pas que ça dans la vie, n’est-ce pas?).

Moi je n’ai pas peur! Cela va faire bientôt un an que je vis à Chiang Mai et j’ai ce qu’il faut dans la tête et le corps pour m’exprimer avec ma gente thaï adorée. Rien ne m’amuse plus, à vrai dire, que de rentrer dans leur monde et leur faire découvrir un peu du mien.

Hanna est une tête brûlée, alors elle n’a pas peur non plus. Sauf qu’elle n’a pas mon expérience de la conduite. Mais peu importe, elle veut le faire. Alors faisons-le. C’est parti pour 15 jours de course folle à travers l’une des régions les plus douces (et piquantes aussi, par contraste) régions de la Thaïlande, qui se finiront en solo, cause petit accident de la route…

Découvrez tous les récits de ce voyage en fin d’article.

Le road trip en pratique

Roadtrip dans l'Issan, Thaïlande

Nos bécanes et nos bagages bien ficelés

Ce road trip prend au minimum 2 semaines, pour avoir une chance de voir quelque chose sur la route et ne pas faire que de l’autoroute entre deux villes. Je recommande chaudement 3 semaines voire un mois, parce que le vrai dépaysement, c’est quand vous sortez de la ville et que vous allez vous perdre dans les petits villages.

Il est conseillé de savoir parler un peu de thaï – les choses basiques suffisent. Car par ici, il sera nettement plus difficile de trouver des gens qui comprennent l’anglais. Aussi, l’objectif étant d’aller à rencontre des autochtones (bien qu’un road trip introspectif peut aussi être une bonne idée) si on n’a pas un minimum de vocabulaire ça ne le fait pas.

Road trip Issan

Munissez-vous d’un masque…

Au départ du road trip, nous étions deux personnes, avec chacune son scooter. Avec un peu de bagages, c’est beaucoup plus pratique pour ficeler à son aise. Par contre à la fin du road trip, je n’étais plus qu’une seule personne… ma compagne de route s’est cassé un bras.

À deux, c’est beaucoup plus agréable de faire de la route. Quand on s’arrête au milieu de nulle part, on a quelqu’un pour discuter. C’est un bon moyen de voyager plus lentement aussi.
Tout seul, ça marche aussi! On impressionne plus facilement l’habitant, et puis en étant une fille, on a tendance à se faire aider/protéger plus facilement aussi. Seulement, des fois, c’est rude. Pendant une semaine toute seule, ben on se sent un peu seul malgré les rencontres occasionnelles.

La route entre deux villes est longue. Si vous n’avez pas envie d’avoir à chercher un logement dans le no-man’s land (mais pourquoi pas? ;) comptez 100-300km par jour.

N’oubliez pas de faire des pleins réguliers. À un tiers du réservoir, voire à la moitié. Au début du trip vous trouverez des stations assez facilement, mais dans le grand est… le risque de la panne sèche est imminent. Les seules stations rencontrées sont tenues par les villageois, sans pompe: des vieilles bouteilles de whisky remplies d’essence (qui font l’affaire, ma foi).

Comme mes récits sont plutôt du genre introspectifs que descriptifs, voici une liste pratique de points d’intérêts à ne pas rater sur la route. Notamment où manger, où dormir. Le point de départ est Chiang Mai.

Road trip Issan, itinéraire

1. Chiang Mai – Lampang (105km)

Lampang est charmante, il y a de chouettes bars/restaurants au bord de la rivière. Nous avons aimé le Riverside pour notre dîner (accompagné de musique live) et l’Escape Café au matin pour un petit-déjeuner à base de pâtisseries. Ce dernier offre une connexion wi-fi, non-négligeable.

Malheureusement (ou heureusement) je ne partagerai pas avec vous l’adresse dont je parle avec excitation (ou pas) dans mon récit. Mais vous trouverez facilement des options pas trop chères (et certainement moins dégueu) en sillonnant la ville ou en effectuant

Roadtrip Issan

(photo par Hanna)

2. Lampang – Uttaradit (140km)

Nous n’avons pas fait grand chose ici, si ce n’est nous reposer dans une grande villa individuelle qui ne coûtait pas grand chose (350bht / chambre) avec wi-fi gratuit bien entendu, et parking fermé. Le resort s’appelait Pijittra.

Sur la route...

Sur la route, entre les rizières…

3. Uttaradit – Loei (250km)

Gros coup de coeur pour cette petite ville charmante! Nous avons séjourné à la guesthouse Thuang Sap, apparemment devenue The Stay. Pour 300bht/nuit, propre et confortable.

Mais surtout, nous avons dîné comme des reines thaï dans le « célèbre » restaurant Baan Yai qui propose tous les plats traditionnels thaï, mais surtout, les spécialités Issan les plus costaudes, comme une omelette aux oeufs de fourmis rouges, autres insectes, grenouilles, fleurs de lotus, etc. Attention, c’est piquant et accompagné de musique live mielleuse (enfin, comme partout quoi).

Et pour finir la soirée on a trouvé le bar ร้านเดิม (ouais!) qui semblait plutôt populaire, juste à côté d’une discothèque. Ils nous ont très aimablement offert un tom yam aux pieds de poulet pour accompagner la bière.

Roadtrip Issan

(photo par Hanna)

4. Loei – Udon Thani (145km)

Repas au night market de Udon Thani

Repas au night market de Udon Thani

Udon Thani, c’est un peu la grand ville de notre parcours. Nous y avons logé pour quelques jours à Top Mansion, super propre et pas chère (370bht/nuit), salle de bains privée, un balcon, et même une bouteille d’eau gratuite par jour.

Pour manger, il faut absolument s’arrêter au Night Market! Spécialités Issan, mais aussi un tas d’autres choses thaï.

Pour sortir, cela dépend de ce que vous recherchez… Udon Thani est assez branchée sexe du côté touristique, donc si vous aimez les looks dénudés et le voyeurisme, restez dans le quartier. Sinon, plus vous vous en éloignez, plus vous vous approcherez d’une Thaïlande un brin moins criarde. Nous avons aimé (hors de la zone touristique, haha) le bar Moomsabay, un bar sport avec personnel super sympa.

Côté shopping, nous avons adoré le marché Na Kha, plein de vendeurs de biens artisanaux (habits, déco, mobilier, etc), loin des trappes à touriste qui vendent et revendent les mêmes biens copiés-collés.

De jour, pourquoi pas une balade au Nong Bua Park, calme et verdoyant ou à l’immense Prajak Park, où les thaïs font leur jogging, ou se baladent à vélo? On peut d’ailleurs louer vélos et tandems et faire le tour du lac.

5. Udon Thani – Nong Khai (60km)

Nong Khai, ou le point phare de notre expédition. Ma compagne de voyage était partie seule à la frontière du Laos, vers Vientiane. Elle a malheureusement fait un accident et s’est cassé un bras. L’hôpital est très bien en passant, sauf que ça ne parle pas beaucoup d’anglais.

Nous avons donc été forcées de s’arrêter quelques jours à Nong Khai, et tant mieux en fait, parce que la guesthouse que nous avons trouvé était un vrai havre de paix et de rencontres incroyable, qui plus est, posée droit en face du Mékong.
Mut Mee a été sans aucun doute la plus chouette guesthouse qu’il m’ait été donné d’habiter. Avec ses salles de bains privées style jungle à moitié en plein air, ses seaux de cendres, pour se chauffer les pieds, ses menus incroyables et délicieux, sa péniche-bar amarrée sur le Mékong (Nagarina) et la gentillesse de tout le personnel.

Le jardin de Mut Mee, au bord du Mékong

Le jardin de Mut Mee, au bord du Mékong (photo par Hanna)

6. Nong Khai – Sakon Nakhon (220km)

À partir d’ici, j’ai dû tracer de plus longues distances, seule, afin de réussir à revenir à Chiang Mai à temps pour un mariage. On a renvoyé le scooter de mon amie par la poste (!) et elle-même dans un bus. Tout s’est bien passé pour elle.

J’ai logé à Sakorn Apartments (350bht/nuit) dans une chambre double bien équipée (qui a apparemment aussi changé de nom pour Chokdee Place). L’ambiance à l’hôtel est un petit peu froide, mais cela fait tout à fait l’affaire. C’est propre! C’est là que j’ai rencontré Mr. Tum.

Pour manger, je n’ai relevé que ร้านอาหารจานเปล (désolée!), une jolie carte, un bon café, et un setting plutôt romantique. Mis à part ça, on ne peut pas vraiment se tromper, il suffit d’aller dans le petit restaurants de rue où vous trouverez le plus de gens assis. Il n’y a pas de touristes, donc pas de restaurants à touristes non plus. Oh! Il y a aussi le Night Bazaar où vous trouverez largement de quoi vous remplir la panse pour un rien.

7. Sakhon Nakhon – Khon Kaen (210km)

J’ai logé à Saen Sumran, des chambres boisées littéralement énormes pour un prix tout petit (200bht/double) avec salle de bain privée. On peut difficilement faire mieux en termes de rapport qualité/prix. Bon la propreté n’était pas des plus exceptionnelles dans la salle de bain, mais c’est pour une nuit, allez! Khon Kaen est une plutôt grande ville et vous y trouverez donc une vaste game d’hébergements.

Et niveau bouffe à ne surtout pas rater l’impressionnant Fairy Night Bazaar (un night market pour changer ;) tout sur une immense route, bondé, il fait plaisir à voir… et à déguster. Faites-moi le plaisir de tester un yam woon set pêt mak mak et revenez-moi avec des commentaires (si vous n’êtes pas mort étouffé).

Roadtrip Issan

(photo par Hanna)

8. Khon Kaen -Phitsanulok (320km)

Et là c’est l’aventure. Faites un plein dès que vous voyez une station d’essence, vous ne le regretterez pas. Enfin, une panne c’est sympa pour avoir des histoires à raconter, mais bon… Il n’y a pas beaucoup de traffic dans la région… si ce n’est pour les éléphants sauvages! Mais je m’estime heureuse de ne pas en avoir croisé sur ma route.

Coffee Love

Mon but originel était de me rendre à Ban Kham Pia, un petit village à l’est, où l’on peut apparemment dormir dans les arbres et observer les éléphants en liberté. Mauvais timing et accident m’ont forcé à y renoncer. Mais vous pourriez le faire, vous!

Sur la route, nombre parcs nationaux où vous pourriez aussi vous arrêter. Le paysage est délicieux, ainsi que la route à travers la jungle, bordée de signaux « attention, éléphants » (ça change des vaches, hein).

Arrêtez-vous à Coffee Love, à Ban Fang (16.485061,102.562952), un petit café surréel et kitsch, posé au milieu de nulle part, avec un personnel super sympa qui vous fera la causette.

Il y aussi une tour d’observation dans la jungle (16.724824,101.581907), si vous avez de la chance, vous pourrez peut-être apercevoir les éléphants… et nombre autres bestioles de la région.

Phitsanulok

Roadtrip Issan

(photo par Hanna)

Phitsanulok est magnifique, sise sur sa belle rivière, romantique à souhait surtout la nuit tombée. L’une des plus anciennes villes de Thaïlande, fondée il y a 600 ans, elle fût aussi sa capitale pendant 25 ans.

J’ai logé à Lithai Guesthouse, qui ressemble plutôt à un hôtel un peu rustique, mais avec le confort nécessaire et la propreté attendue. Très proche du centre aussi.

Pour manger, l’immanquable… vous l’aurez deviné: Night Bazaar. Cette fois, celui-ci propose plutôt des fringues et accessoires mais, à l’intérieur, il y a foule de restaurants et bars posés sur la rivière (j’ai choisi ผักบุ้งเหิรฟ้า ริมน้ำน่าน où j’ai été très bien servie).
J’ai aussi relevé un café sympa, pour le petit-déjeuner: It’s a cake! tout proche de Lithai (c’est si vous aimez les petits-déjeuners sucrés et le bon café, of course).

9. Phitsanulok – Sukhothaï (60km)

Encore plus vieille! Première capitale du Siam, fondée autour de 1200, c’est un site enregistré de l’UNESCO, le patrimoine mondial de l’humanité. La vieille ville est désormais en ruines, mais on peut encore en visiter les vestiges.

J’ai logé à TR Guesthouse, qui contrairement à celle de Phitsanulok est une vraie guesthouse pour vrais backpackers. Propre, sympa, bien équipée, avec machine à laver et wi-fi et un petit restaurant sur la terrasse. Sukhothaï voit un flux de touristes bien plus important que les villes précédentes, vous aurez l’impression d’être revenu à la normale, si vous partiez de Chiang Mai.

10. Sukhothaï – Chiang Mai (310km)

Chaise artisanale à Den Chai

Chaise artisanale à Den Chai

La route fut longue. Sur le chemin, je n’ai qu’une chose à signaler, c’est cet artisan talentueux qui fabrique de tout avec du bois torturé. Lui et sa petite famille tiennent ce mini-business impressionnant… et servent du café aux voyageurs pour arrondir leurs fins de mois. C’est à Den Chai, et ça s’appelle Den Chai Fresh Coffee Shop. Vous passerez devant: impossible à rater.

Bon voyage!

Aller plus loin…

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Par Corinne Stoppelli

Je suis Corinne, un petit oiseau libre. Sans domicile fixe depuis 2010, je sillonne la planète à la recherche d'inspiration et de points de vue différents. Sur Vie Nomade, je partage mon regard sur le monde, le temps et le changement, d'une plume sincère et d'un objectif curieux et ouvert. En savoir plus?

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(19 commentaires)

  1. Isa tout simplement ... dit :

    Beau trip, je ne suis pas allée de ce côté là de la Thaïlande , ce sera pour la prochaine fois …

  2. Haydée dit :

    Bonne idée que de recommander de parler quelques mots de la langue. Lors d’un court voyage en Thaïlande, j’avoue que les quelques mots qu’on m’avait glissé m’ont aidé une fois à me loger, une fois à manger. Ne me les demandez pas, c’était en 2009 !
    Des œufs de fourmis rouges mais ce doit être microscopique, as-tu réussi à les identifier ?
    Mon copain ne connais pas du tout la Thaïlande (et moi si peu) et souhaite faire un jour un road trip de ce genre ? Penses-tu qu’un tel voyage puisse se faire en vélo ?

    • Corinne dit :

      Salut Haydée,
      J’ai même pas goûté l’omelette, honte à moi! Je regrette toujours d’ailleurs. Les fourmis rouges sont pas mal grandes, donc les oeufs aussi (bon appétit!)
      Pour le faire à vélo j’imagine que c’est possible, mais franchement pas très agréable. Il y a d’immenses zones sans rien du tout (il faut même trimer pour trouver une station essence) donc il faut certainement prévoir des réserves d’eau/manger. Et aussi une tente, parce que les logements aussi, à moins que vous fassiez ça à la ‘j’irai dormir chez vous’ ça risque d’être difficile.
      Moi à cause du rush, j’ai fait pratiquement que de l’autoroute (ouin) c’est 1. moche et ennuyeux, 2. dégueulasse pour les poumons à moto déjà, donc j’imagine pas à vélo.
      Je pense qu’il faut changer d’itinéraire et préférer les routes mineures… mais, en fait, des routes mineures y’en a pas des masses…
      Je sais que le Mae Hong Son Loop, plein de gens le font à vélo. Si vous ne connaissez que peu la Thaïlande je trouve que c’est déjà vraiment bien. Mais si vous êtes du genre hardcore / défi, traversez l’Issan! Par contre, il faudra prévoir beaucoup beaucoup de temps (et beaucoup d’anti-moustique :D)
      Je ne peux que vous encourager en tout cas à découvrir cette région, quel que soit le moyen de transport!

  3. Haydée dit :

    Ouhaou, ça c’est de la réponse, on sent le vécu et c’est bon d’entendre ça !
    Je n’y avais pas pensé en effet pour les fourmis « géantes » :p.
    En gros si je comprend bien, faire un tel trajet est peut-être dangereux et je suppose qu’en cas de pépin, il n’y a pas non plus de réseau téléphonique…
    En tout cas je vois mieux le chemin grâce à tes descriptions et pourquoi pas un tour sur L’Issan (même si c’est prétentieux de ma part!)

    • Corinne dit :

      Ah pour les réseau alors non, au contraire, la couverture est excellente pratiquement partout – je crois qu’il y a eu deux spots où je n’en avais pas (bon tu me diras, en conduisant un scooter on regarde pas forcément son téléphone tout le temps :p) mais je l’ai utilisé comme GPS et me suis jamais perdue.
      Je n’irais pas à dire que c’est dangereux, à moins qu’on considère que rouler à deux roues est dangereux partout. Il n’y a pas vraiment de criminalité des routes, on se sent en sécurité partout et les gens sont super gentils/rassurants (quand j’ai fait panne sèche on est allé me chercher de l’essence!).
      Après par contre les premiers secours thaïs… c’est super gentil, mais c’est pas vraiment aux normes. Enfin, quand tu as fait un accident de moto et qu’on vient te chercher avec un pick-up alors qu’on n’est pas censé bouger ta colonne vertébrale… :D
      Et puis aussi ils roulent comme des malades et des fois ils font des dépassements à toute vitesse et ils s’en foutent qu’il y ait une moto/scooter/vélo engagé sur la voie.
      Mais globalement la route est droite. Je ne sais pas trop comment parler de la sécurité parce que ça faisait un moment que j’étais là-bas et j’ai appris à conduire au milieu des fous du volant thaï, donc pour moi ce sont toutes des choses prévisibles… Mon amie par contre, qui me suivait (peu d’expérience de conduite), à peine s’est-elle retrouvée seule qu’elle a fait un accident et s’est cassé le bras.
      Ha non, je crois que rien n’est prétentieux en aventure ^^ C’est juste « on veut ou on veut pas ». Vive l’adrénaline moi j’dis!

    • Corinne dit :

      Je vais parler de mon accident de moto dans le prochain article du coup je crois :p

  4. Haydée dit :

    Merci pour cette longue explication ! En fait lorsque je pensais « dangereux », je me voyais pneus crevés à 100km du premier village sans eau ni provision, tu vois le schéma !? Mais me voilà rassurée.
    Pour l’instant nous avons prévu prioritairement de partir au Vietnam, Laos et Cambodge d’ici 2 mois.

    • Corinne dit :

      Je crois que j’ai compris ça après avoir lu le dossier sur ton site LOL. Non, c’est bon, vous allez vous en sortir comme des rois, haha. Ah je n’ai pas eu l’occasion de visiter le Cambodge – profitez-en bien pour moi :)

  5. Haydée dit :

    Oui j’avais cru comprendre, héhé !
    Ca a du être chaud pour ta copine aussi de devoir revenir aussi. Je ne sais pas quand vous avez fait ce road trip mais comment va son bras !?

    • Corinne dit :

      Oui elle s’en est bien remise! Elle était bien courageuse: quelque jours plus tard on s’est fait un road trip Chiang Mai > Chumphon dans le sud à l’arrière d’un pick up, 5 personnes derrière avec juste des coussins et des couvertures. Elle voulait absolument être à l’air et pas assise dans la voiture :p on était coincés serrés, ça tanguait.

  6. Eric34 dit :

    Ah oui tout de même…Je suis impressionné par le périple. Ayant moi-même fait quelques petits road trip en Thaïlande (dans le sud), je trouve ton périple assez osé !

    • Corinne dit :

      C’est vrai que la plupart des gens (et surtout les Thaïs) pensaient que j’étais complètement siphonnée. Je crois que j’aurais cependant plus peur de voyager dans le sud, que je connais très peu et qui semble assez radicalement différent en termes d’accueil :p Tu as voyagé où?

  7. Romain Be dit :

    Je suis parti en Thaïlande hors des sentier touristique et je pense que si je n’étais pas avec mes amis qui parlaient thai, j’aurais à la ramasse! Ce que je peux constater sinon c’est que une fois que l’on a quitté les points touristiques! le prix est réduit de 3 à 5 par rapport aux villes touristiques!

    • Corinne dit :

      C’est vrai que tout est tellement peu cher! Bon à Chiang Mai on trouve déjà de tout vraiment pas cher, mais dans les villes de l’Issan c’est le quotidien, et même les chambres d’auberge sont incroyables pour un prix tout tout tout petit.

  8. Evelyne dit :

    Pour y avoir fait une virée de cinq semaines (en bus par contre, ce n’est pas tout à fait le même « trip ». Disons… différent!), je confirme que l’Issan, c’est À VOIR! Par contre, je dirais que vous survivrez sans problème sans parler le thaï. Mon vocabulaire était beaucoup plus limité que celui de Corinne et je ne me rappelle pas avoir rencontré de problème de ce côté… Bien évidemment, pouvoir échanger quelques mots avec vos interlocuteurs c’est un gros plus, surtout en régions éloignées! ;)

    http://insatiablewanderer.wordpress.com/2011/10/02/thailand-part-3-isaan-a-region-less-traveled/

  9. Eric Hannequart dit :

    Tes histoires sont vraies, natures et sensibles
    Merci

  10. sylvain dit :

    Coucou Corinne,

    je me suis régalé à lire ce récit de voyage dans l’Issan et je suis content de voir que tout le monde ne se cantonne pas au plage du Sud. J’ai moi même visité une partie de l’Issan en 2013, notamment tout le long du Mékong. J’en garde d’excellents souvenirs.

    Sylvain

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