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« Never try, never know », de l’art thaïlandais de s’ouvrir des portes

Publié le • Dernière mise à jour:
… ou l’art d’ouvrir des portes. En Thaïlande, on peut toujours faire mieux.

L’on pensait être patient, calme, discret, (ajouter ici toute qualité sociale pertinente)… et l’on découvre rapidement que les standards thaïlandais outrepassent nos maigres capacités européennes. Mais ne soyons nullement découragés! C’est le terrain de jeu parfait pour apprendre et grandir.

Parc naturel de Doi Inthanon

La Thaïlande se meut dans un entrelacs de codes qui nous échappent ou que nous ne pouvons que faiblement mesurer à notre arrivée. On reprend donc tout à zéro, comme les nourrissons: il faut  apprendre, en observant, en questionnant, en mimant, en goûtant… et souvent, comme les sus-cités, en commettant des erreurs grossières.

Erreurs dont on ne vous tiendra pas vraiment rigueur, pour la plupart du temps, car vous n’êtes finalement qu’un farang (un étranger)… soit, comme un adolescent qui doit encore faire ses preuves.

Face à une problématique, les Thaïs se plaisent à dire Never try, never know (si tu n’essaies jamais, tu ne sauras jamais). Alors on fonce à travers les portes (parfois fermées, mais qu’en savait-on?) on ouvre, on explore, on ressort, on cadenasse, on revient… Tout ça en apprenant, à petits pas, l’art savant du self-contrôle, la maîtrise de ses émotions, et surtout, l’obnubilation de (res)sentiments parfois trop pesants.

On se libère comme d’un fardeau trop lourd, tout en collectant des expériences à la fois toutes légères et richissimes. On apprend à canaliser sur soi plutôt que sur les autres, mais sans se prendre les dégâts collatéraux: tout doit nous glisser sur les épaules, et continuer de couler au loin.

C’est tout un programme! Mais qu’importe, on a toute la vie devant soi pour faire mieux.

Village Bang Pat, Thaïlande
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Par Corinne Stoppelli

Je suis Corinne, un petit oiseau libre. Sans domicile fixe depuis 2010, je sillonne la planète à la recherche d'inspiration et de points de vue différents. Sur Vie Nomade, je partage mon regard sur le monde, le temps et le changement, d'une plume sincère et d'un objectif curieux et ouvert. En savoir plus?

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(4 commentaires)

  1. Touvert dit :

    Superbe description d’un monde dont j’ai besoin. En espérant que je puisse en profiter un jour aussi. :-)

  2. « Mai long, Mai ru » ! Merci pour ce texte qui resume bien l’esprit de cette phrase. Je l’ai tatoué sur mon avant bras pour me rappeler à chaque passage difficile ou doute de foncer !

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